À l’occasion du congrès 2025 de la Fncuma, la ministre de l’Agriculture et la ministre de l’Économie sociale et solidaire ont fait quelques annonces. Lors de son discours, Marine Boyer, présidente de la Fncuma a fait connaître la réaction et la position du réseau cuma. Découvrez les positions de la Fncuma face aux annonces ministérielles.
Un soutien des ministres à distance
La ministre de l’Agriculture et de l’ESS ont par l’intermédiaire d’une vidéo apporter leur soutien au cuma. Néanmoins, Marine Boyer, nouvellement élue à la présidence de la Fncuma a réagi lors de son discours de clôture, ce jeudi 5 juin 2025 à Beaune (21).
Quelques mots de réaction aux deux prises de paroles des ministres en charge de l’agriculture et de l’économie sociale et solidaire, qui n’ont pas pu se joindre physiquement à nous.
Positions de la Fncuma aux annonces ministérielles : l’enveloppe du DiNA en danger
« Nous ne pouvons pas nous satisfaire de la position qui nous est présentée par la ministre de l’Agriculture concernant le DiNA. Je rappelle ici que c’est la seule politique publique de l’État dédiée aux cuma, et que nous savons que, réduite à 800 000 euros, cette enveloppe a vocation à disparaître à moyen terme. Le 7 juillet 2025, nous rencontrerons Madame Genevard pour lui exprimer cette position et porter des solutions pour pérenniser le dispositif. »
« Nous retenons que le sujet de la mécanisation responsable est partagée par la ministre de l’Agriculture. Comme il a pu être dit dans mon discours d’orientation, nous appelons maintenant son ministère à lancer le Varenne de la machine. »
Le volontariat agricole adopté : une avancée concrète
« Il faut saluer, enfin, l’adoption du volontariat agricole. Ce nouveau service civique au sein de l’agriculture est une réponse concrète pour donner envie d’agriculture au reste de la société. Et ça, on le doit à la ténacité de notre réseau, aux parlementaires qui nous ont soutenu, et au ministère qui nous a accompagné. »
« Madame Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Économie sociale et solidaire, a compris qui nous étions. Que nous allions au-delà de la machine, et que notre principe autogestionnaire nécessite un cadre souple. Sans quoi les agricultrices et agriculteurs n’auront plus envie de faire des Cuma. »
« Je veux souligner que jamais, jusqu’à présent, nous avons eu une ministre en charge de l’économie sociale et solidaire aussi à l’écoute des Cuma. Elle est venue nous livrer une annonce très attendue par notre réseau, celui du relèvement des seuils de révision coopérative. Nous pouvons applaudir cette annonce. »
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces essais sur www.entraid.com :
