La Cuma du Causse a décidé d’investir dans un andaineur à peignes qui a été mis en route au cours de l’année 2019. Il s’agit d’un andaineur « 7500 Poker électro hydraulique » de marque Repossi.
Cet outil est composé de trois bras qui permettent une largeur de ramassage allant jusqu’à 7,50m. Il offre plusieurs possibilités d’andainage : un andain central, un andain latéral simple, un double andain latéral ou un andain central avec retournement. Le fonctionnement de cet outil est commandé depuis la cabine du tracteur par un boitier relié à une centrale hydraulique indépendante.
Les attentes de la cuma
« Avec l’achat de ce nouveau matériel, nous souhaitons obtenir une meilleure qualité de fourrage récolté pour l’ensemble des adhérents qui l’utiliseront, » précise Alain Barbut, président de la cuma du Causse.
« Cet andaineur va nous permettre d’avoir un débit de chantier plus élevé, poursuit-il. L’andainage des légumineuses en pleine chaleur est à éviter car le risque d’effeuiller le fourrage devient important, nous pensons donc qu’avec les fonctionnalités de cet outil nous allons pouvoir travailler sur une plage horaire plus importante et ainsi limiter ce phénomène d’effeuillage pour conserver une meilleure qualité. Toujours dans l’optique d’amélioration de la qualité, cet andaineur est conçu pour nous permettre de récolter beaucoup moins de terre et de pierre lors de l’andainage »
Si cet andaineur présente plusieurs avantages aux yeux des futurs utilisateurs de la cuma, il y a toutefois quelques précautions à prendre avant d’utiliser ce matériel comme l’explique Alain Barbut : « Je pense que cet andaineur peut-être un petit peu plus fragile qu’un andaineur « classique » il faudra donc apporter une attention particulière lors des déplacements dans les chemins. Attention également à sa hauteur (3,70m) plus importante que les autres andaineurs. »
« Nous pensons utiliser ce matériel pour au moins 150 hectares. Les fourrages andainés seront essentiellement des légumineuses (luzernes, trèfles) mais nous l’utiliserons aussi sur des prairies naturelles » ajoute le président.
