Filière bois déchiqueté : les chantiers et les marchés évoluent

Partager sur
Abonnés

Filière bois déchiqueté : les chantiers et les marchés évoluent

La cuma la Cigale est active depuis 2005. En 2023, elle réceptionnait sa nouvelle déchiqueteuse Noremat Valormax D583.

Le bois bocager dans le département bénéficie d’une demande en croissance et d’une offre de services performante avec la cuma la Cigale. Reportage.

Le bois énergie en pleine croissance. Sur 2022-2023 la Sica Bois Énergie du Maine a vendu 13 500 t de bois déchiqueté, soit presque 2,5 fois le volume réalisé deux ans plus tôt. Même si les livraisons aux chaufferies industrielles représentent 60 % du volume, le dynamise est réel aussi du côté des petites et moyennes chaufferies. En deux exercices, la vente de bois sec à ces unités a aussi bondi de 36 %.

Bois déchiqueté : une cuma pour soigner les chantiers

Au service notamment de la filière bois bocager, la cuma la Cigale fournit à plus de 450 adhérents des chantiers à la carte ou en prestation complète, car la spécificité des chantiers requiert une bonne connaissance et un pilotage maîtrisé des machines.

Pelle Kobelco de la cuma la Cigale

La cuma la Cigale a développé une gamme de services complémentaires.

Que ce soit pour de l’abattage, du déchiquetage de bois, ou même du broyage de paille, le nombre d’interventions en prestation complète est en augmentation constante. La cuma départementale emploie pour y répondre, une équipe de quatre salariés expérimentés. Elle s’est dotée d’un parc de matériels complémentaires pour la valorisation du bois. Exemple avec la déchiqueteuse mise en route en juillet 2023. Ce modèle (Noremat Valormax D583) propose un débit de chantier entre 60 et 120 m3/h, avec un rotor à six couteaux affutables alimenté par une entrée de 68 cm sur 120 cm.

La filière développe ses capacités

La Sica Bois Énergie du Maine, constitue un débouché potentiel pour les producteurs de bois déchiqueté. Plus de 80 agriculteurs lui apportent la biomasse revendue à une trentaine de chaufferies. Entre-temps, plusieurs plateformes sont nécessaires pour le stockage et le séchage des plaquettes. La principale se situe sur la commune de Le Luart, où la Sica a acheté un terrain de 2,5 ha afin d’augmenter sa capacité de stockage. En même temps, la société planche sur de nouvelles certifications qui lui permettront de se positionner comme fournisseur de futures chaufferies, par exemple sur la métropole mancelle. Car dans la continuité des dernières campagnes, la demande en bois énergie reste croissante et des projets offrent des perspectives positives.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :