« Finir au 5 juillet, c’est exceptionnel » constate Frédéric Santerre exploitant agricole au sud de Montauban. « Cette année, nous avons commencé la moisson le 16 juin. Habituellement, on attaque plutôt fin juin, autour du 25. » Frédéric Santerre exploite 600 hectares dans le Tarn-et-Garonne. Pour lui comme pour beaucoup d’agriculteurs du sud-ouest, la campagne céréalière 2025 se distingue par une précocité inédite, favorisée par un printemps chaud et sec. Retour sur la moisson 2025 et le bilan du sud.
Moisson 2025 et bilan du sud : des rendements 2025 hétérogènes, mais globalement satisfaisants
« C’est une année normale, voir bonne, surtout comparé à l’année dernière ». En blé tendre, les rendements ont oscillé entre 63 et 83 quintaux/ha en fonction des parcelles situées en plaine ou dans les coteaux. Les poids spécifiques sont particulièrement élevés allant de 76 à 84 kg/hl.
En orge, les rendements moyens sont de 66 quintaux à l’hectare, avec des PS de 68/69. « C’est bien, mais pas exceptionnel. Je pensais que l’on aurait pu faire mieux. Enfin, le but était de faire du dérobé. Aujourd’hui les tournesols sont déjà à 5 ou 6 feuilles.
New Holland CR 8.80 Everest
Cette campagne est aussi particulière pour l’agriculteur et ses salariés. Il inaugure leur nouvelle moissonneuse-batteuse New Holland CR 8.80 Everest. Après 300 ha de battus, la liste des points positifs est plus longue que celle des points négatifs.
Débit de chantier, tri du grain, réglages automatique, suivi du sol de la barre de coupe et utilisation intuitive de la machine font partis des point forts repérés. Le principal défaut : le pont arrière. Son fonctionnement hydraulique semble mal étalonné.
À suivre dans un article plus complet.
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