De g. à d. : Vincent Laizé (directeur), Cédric Le Floch (président), Laurent Guernion et Sébastien Bouvet (vice-présidents), Thierry Le Corre (secrétaire) et Ronan Le Bourhis (trésorier) présentent le fonctionnement de la fédération des cuma Bretagne.
Le rendez-vous au centre de la région fin janvier marque l’envol de la fédération des cuma de Bretagne. À l’issue de sa première assemblée générale, elle se dote d’une équipe dirigeante et confirme les orientations dessinées au cours des deux années de rapprochement des services départementaux.
Le maître mot que la structure se donne est d’adapter son action d’accompagnement des cuma, avec une culture de la proximité renforcée. Le 26 janvier le réseau cuma en Bretagne dévoile sa nouvelle organisation. Dix ans après la fusion des fédérations d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, le réseau va plus loin. Ce sont maintenant les quatre départements bretons qui se regroupent en une unique fédération de proximité des cuma Bretagne. Elle tenait donc sa première assemblée générale ce jour-là, à Loudéac.
La fédération des cuma Bretagne entend dynamiser son réseau
Trois agriculteurs sur cinq sont adhérents de cuma dans la région. Les responsables qui ont enclenché ce rapprochement il y a deux ans entendent qu’il dynamisera aussi les 630 cuma bretonnes. « Les cuma aujourd’hui se développent. Elles emploient parfois 2, 3, 4 ou 5… salariés. Elles demandent de plus en plus des services pointus », constate Cédric Le Floch. Jusqu’ici président de la fédération du Morbihan, il devient président de la fédération Bretagne. Ce n’est sans doute qu’un début, car face aux besoins de main d’œuvre dans les exploitations, la fédération de Bretagne se donne aussi pour objectif de développer les emplois dans les coopératives adhérentes.
Presque 15 000 cumistes en Bretagne
Son président prolonge la réflexion. « Nous confions à nos salariés des matériels que nous achetons parfois plusieurs centaines de milliers d’euros, avec de multiples technologies. En conséquence, il y a une nécessité de renforcer les services de formation. » La répartition des 43 salariés de la fédération en sept pôles, dont le machinisme, l’emploi, la gestion ou la formation… doit permettre de développer ces expertises pointues et de les mutualiser.
Fédération des cuma Bretagne : proximité et transversalité
À ses côtés, Sébastien Bouvet, vice-président de la nouvelle structure, prend un autre exemple des bénéfices qu’attendent les responsables. « La fédération Ille-Armor avait déjà mis en place une offre de service de secrétariat pour les cuma. » Il imagine que cet outil deviendra assez facilement accessible à l’ensemble des cuma de la région. Depuis dix ans qu’ils œuvrent ensemble, les responsables d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, à l’instar de Laurent Guernion, constatent que l’émulation entre les administrateurs des différents départements porte ses fruits. « Les projets avancent plus vite. »
43 salariés au service des cuma bretonnes
Mais avec ce plus de transversalité, c’est bien un renforcement de la proximité et du dynamisme des cuma sur le terrain que visent les porteurs du projet. « Avec cette mutualisation, nous voulons déjà casser un peu les frontières interne dans la région. » Ainsi, Cédric Le Floch aspire à remettre du dynamisme dans les territoires qui se retrouvaient en bordure des différentes départements.
Douze administrateurs, trois par département, piloteront les actions de la fédération.
Favoriser les relations entre cuma
Le bureau de la nouvelle structure régionale insiste sur l’importance de ses conseils de proximité. Ces derniers reprennent les périmètres géographiques des trois anciennes fédérations. Chacun devra compter entre 10 et 20 membres. « Il faut que les idées viennent du terrain. » Ainsi, Cédric Le Floch précise que ces conseils de proximité devront se réunir, en présentiel, à un rythme trimestriel. Il leur confie d’ores-et-déjà la charge d’impulser les actions de la fédération des cuma Bretagne. « Le pilotage régional se veut léger. Ceci afin de favoriser l’expression des conseils dans les départements. Notre base devra exprimer les besoins à remonter à l’échelle régionale pour une mutualisation des moyens. Et ce ne devra pas être l’inverse », confirme le communiqué qui présente la structure.
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