Nouveau service de fauche en commun à la cuma de Villecomtal

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Nouveau service de fauche en commun à la cuma de Villecomtal

La fauche en commun: une réalisation récente à la cuma de Villecomtal.

L'arrivée récente de jeunes adhérents a provoqué un tournant dans les services proposés par la cuma. Les responsables ont fait le choix d’investir dans deux faucheuses Pottinger de 3m, l’une avant, et l’autre arrière.

Les adhérents de la cuma de Villecomtal travaillent depuis dix ans avec une presse enrubanneuse McHale. Dans la foulée de cet investissement, une poignée d’entre eux s’était posé la question d’investir dans des outils de fauche.

Le groupe décide de ne pas donner suite, sans doute parce que les adhérents intéressés sont trop peu nombreux et que le projet paraît un peu ambitieux à l’époque. Mais l’arrivée récente de nouveaux adhérents, qui reprennent certaines exploitations, a donné une nouvelle impulsion à ce projet, analyse François Fleys, président de la cuma de Villecomtal.

«Les jeunes ont besoin de matériels performants à un tarif raisonnable, et ils savent combien l’efficacité et la main-d’œuvre sont importantes», ajoute-t-il. Les responsables de la cuma ont donc fait le choix d’investir dans deux faucheuses Pottinger de 3m, l’une avant, et l’autre arrière.

Prestation de fauche en service complet

Les faucheuses évoluent aujourd’hui sur 200ha. La cuma, qui dispose de tracteurs et de salariés, propose aux adhérents qui le souhaitent cette prestation en service complet. Pauline Rouquet fait partie des huit adhérents à ce nouveau service de fauche. Son associé attelle les faucheuses au tracteur de son exploitation, puisqu’il est assez puissant.

«C’est un gain de temps important. On va deux fois plus vite sur un hectare, pour à peine 30€ de l’hectare.» La cuma dispose également d’une conditionneuse à fléaux et vient d’investir dans un andaineur double de 7m.

Dans la mesure du possible, ces chantiers de fenaison sont menés en entraide ou en service complet, de manière à optimiser les opérations d’attelage/dételage. La souplesse prévaut, puisque chacun peut combiner son propre matériel, les salariés et les matériels de cuma. L’historique de travail en commun est là, notamment avec les chantiers d’ensilage, traditionnellement menés en entraide, et en intercuma.