En parlant de leurs adhérents, parfois les responsables de cuma se remettent ironiquement des trophées. « Ah toi, pas de bol, tu en as des « bons »! Médaille d’or… » De qui parlent-ils? De leurs adhérents « casse-bonbons »! Alors, êtes-vous un bon adhérent, un adhérent « bonbon » ou un casse-bonbons? Faites-le test!
Quiz: 5 questions pour savoir si vous êtes un adhérent casse-bonbons
Êtes-vous un adhérent casse-bonbon?
C’est LE sujet qui anime de manière informelle les réunions de responsables de cuma du Lot : lequel a les adhérents les plus pénibles ? Parfois ils se remettent des trophées : » Ah toi, pas de bol, tu en as des bons! Médaille d’or! « . Alors, êtes-vous un bon adhérent, un adhérent » bonbon » ou un casse-bonbons ? Faites-le test !
Vous êtes un « bon adhérent ».
Vous n’êtes pas au courant de tout mais vous vous renseignez; la cuma vous donne de la latitude sur votre exploitation, ce que vous appréciez.
Vous êtes un adhérent « bonbon »
la cuma est le prolongement de votre exploitation donc vous essayez de vous impliquez au mieux de vos possibilités. Vous communiquez vos problèmes et vous contribuez à résoudre ceux du collectif.
Vous êtes un adhérent « casse-bonbons »
Pour vous, la cuma est un outil et il doit fonctionner, comme le reste. Du coup vous êtes davantage dans une optique de » consommation » de services. Vous êtes le cauchemar des responsables qui consacrent du temps et de l’énergie au fonctionnement du groupe, avec les moyens qu’ils ont.
Vous l’attendiez depuis longtemps et vous avez milité pour que la cuma investisse. C’est le moment de s’engager sur ce nouveau matériel.
Le matériel que vous avez réservé n’est pas bien graissé.
La cuma investit dans un tracteur après de longues délibérations. Ce n’est pas celui que vous auriez choisi…
Le tarif de ce matériel a augmenté…
C’est l’Assemblée générale de la cuma :
Adhérent casse-bonbons: on peut en rire, mais…
Le dialogue reste une notion fondamentale dans toutes les cuma. Si les adhérents ne peuvent plus échanger, parler de leurs problèmes et de leurs besoins, si le débat n’a plus sa place, le groupe n’ira pas bien loin.
Il existe malgré tout une belle différence entre le fait, en tant qu’adhérent, de s’exprimer aux bons moments, dans les instances dédiées, alerter d’un besoin, d’un souci… et intervenir en permanence à tort et à travers.
Quels sont les risques?
- Fatiguer les responsables, qui peuvent avoir envie de jeter l’éponge face aux râleurs permanents ou même face à un seul râleur très déterminé,
- Décourager ceux qui souhaiteraient s’investir dans le fonctionnement de la cuma,
- Casser l’ambiance et la dynamique de groupe.
Ce ne sont pas de petits dégâts.
Avant de grogner…
Donc avant de grogner… tournez votre langue 7 fois dans votre bouche et posez-vous quelques questions:
- ma critique/remarque est-elle constructive (pour moi mais aussi pour les autres)?
- à qui dois-je m’adresser avant de répandre mes critiques?
- pourquoi ne pas en discuter avec d’autres adhérents pour vérifier s’il s’agit d’un souci personnel ou plus global?
- comment formuler ma question sans être blessant et décourageant?
- est-ce le meilleur moment, ou quelles conditions attendre pour la transmettre sans « pourrir » l’ambiance?
Et qui sait, peut-être qu’à force d’être constructif et pertinent, on vous demandera d’intégrer le Conseil d’administration pour donner votre avis?
Parce que finalement, pour faire valoir son point du vue et le confronter utilement à celui des autres, rien de tel que de devenir responsable soi-même.
Enfin, à lire aussi: Lorsque les adhérents déstabilisent le salarié.