Top départ pour l’ensilage de maïs 2023 à la cuma

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Top départ pour l’ensilage de maïs 2023 à la cuma

Une des deux machines de la cuma, la John Deere 8200, au travail ce 17 août.

La cuma La Meurlette charentaise a lancé la campagne d’ensilage de maïs ce jeudi 17 août dans les parcelles arrivées à maturité. Les cultures se présentent plutôt bien.

La cuma La Meurlette charentaise (17) vient de lancer la campagne d’ensilage de maïs 2023. «Le planning des trois prochaines semaines est presque rempli», confirme Guillaume Richard, un des chauffeurs. Les chaudes journées de cette deuxième quinzaine d’août vont accélérer la maturation des maïs. Il complète : «Démarrer la saison au 15-20 août est assez habituel chez nous. Mais en 2022, nous avions ensilé le 26 juillet !» Deux machines se partagent le travail, une John Deere 8200 en 6 rangs et une New Holland FR 550 en 8 rangs.

Ensilage de maïs en variété précoce

En ce 17 août, le gaec Le Chay se constitue un silo de soudure. «Les deux dernières campagnes ont été difficiles, expliquent Hervé et Laurent Bolteau, deux des associés, et nous n’avions pas de stock. Cette parcelle semée tôt, avec une variété précoce, et irriguée, va nous permettre de sécuriser la production de lait». Les mesures de matière sèche réalisées avec le contrôle laitier en début de mois annonçaient le top départ pour le 20 août. Mais au 17, ce maïs se présente déjà bien en termes de qualité.

Des réglages bien réfléchis

«La longueur de coupe est réglée à 14 millimètres, et l’éclateur entre 1,75 et 2», précise Guillaume Richard. Au silo, le résultat est satisfaisant. «Nous coupons assez long pour tenir compte du défibrage causé ensuite par la fraise de la désileuse», soulignent pour leur part les deux éleveurs. «Et nous surveillons le travail de l’éclateur.». L’exploitation compte aussi des parcelles non irriguées, sur des terres humides, qui seront récoltées nettement plus tard. Les quelques pluies survenues depuis le semis tardif ont bien accompagné le développement de la culture. Finalement, c’est la récolte d’herbe qui suscite plus de soucis dans cette exploitation. «Nous sommes en AOP beurre Charentes-Poitou, qui demande 50 % d’herbe dans la ration. Et nous sommes tributaires des conditions climatiques de printemps pour faire du stock.»

ensilage de maïs cuma La Meurlette l'équipe

L’équipe d’ensilage du jour, avec un jeune invité en observateur.

Pour plus d’information, retrouvez aussi cet article sur www.entraid.com.