Trois projets gagnants pour la cuma de Tavers

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Trois projets gagnants pour la cuma de Tavers

Le tracteur, le semoir et la bineuse constituent le trio gagnant de la cuma de Tavers, dans le Loiret.

Située au sud-ouest du département du Loiret, la cuma de Tavers regroupe des adhérents en grandes cultures (céréales, pommes de terre, maïs, colza, betteraves sucrières, etc.). Ses activités historiques sont la moisson, le travail du sol, le semis. Depuis quelques années, le renouvellement des générations a poussé le groupe à évoluer. Retour sur les projets déjà effectués et sur ceux en cours.

Des projets, la cuma loirétaine de Tavers n’en manque pas ! Le semis monograine représente une activité importante au sein de la coopérative. Le semis en 50 cm étant de plus en plus plébiscité par les agriculteurs, ces derniers ont investi dans un semoir de la marque Monosem NG + M.

Tracteur + semoir + bineuse

Le groupe a opté pour un modèle dit extend. Celui-ci répond en effet aux différents besoins des adhérents. Ainsi, on pourra facilement passer de 12 rangs en 50 cm à 8 rangs en 80 cm. Les objectifs sont simples : compenser les hausses des prix des matériels par une surface importante ; avoir un matériel polyvalent permettant une large diversité de cultures (tournesol, colza, maïs, betterave sucrière) et, enfin, augmenter le débit de chantier avec un semoir rapide et plus large. 

Dans un souci d’optimisation et de gain de temps, le groupe a opté pour l’achat d’un second tracteur. Ce sera donc un New Holland T7 210 qui sera sur le semoir.

Pour compléter l’utilisation du tracteur et afin de réduire les indice de fréquence de traitement phytosanitaire (IFT), l’achat d’une bineuse guidée par caméra Garford en 12 rangs 50 cm a été lancé.

Le bâtiment comme futur point d’ancrage

Dans la continuité de ces investissements, la cuma réfléchit depuis plusieurs mois à la construction d’un bâtiment permettant le stockage du matériel. Après le retour d’expérience d’une cuma ayant déjà franchi le cap, et s’appuyant sur le retour de certains adhérents, le groupe a décidé à son tour de se lancer. Le projet est acté en 2022. Il consistera à créer un bâtiment de stockage des différents outils, avec une partie permettant l’entretien des matériels et un endroit « de vie » avec, pourquoi pas, une salle de réunion. Le bâtiment sera équipé de panneaux photovoltaïques permettant d’amortir une partie du coût de ce dernier..

La main-d’œuvre pour compléter la cuma de Tavers

La question de la main-d’œuvre est récurrente au sein des exploitations. La cuma de Tavers n’y échappe pas et, telle une chimère, elle revient régulièrement au cœur du débat. Pour le président, Frédéric Gond, « Cela s’est accéléré au renouvellement générationnel avec une prise de conscience de certains adhérents, que seuls sur leurs exploitations, cela ne pourrait plus être possible. A contrario, les besoins sont disparates et difficiles à chiffrer. Cela rend l’embauche de quelqu’un hasardeuse ».

L’année 2022 a peut-être permis de trouver la parade. En effet, deux adhérents cherchant à embaucher à leur compte mais ne disposant pas d’un temps complet, souhaiteraient intégrer le futur salarié au sein de la cuma. « La cuma serait un groupement d’employeurs comme le prévoient les statuts. Ainsi, le salarié travaillera majoritairement pour nos deux adhérents mais ferait également l’entretien des matériels de la cuma », explique le président. De quoi mettre le pied à l’étrier au groupe.

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