Agriculture de précision et outils : appli et plateforme
Telle l’application et plateforme HappyGrass qui a été mise en ligne fin 2020. Le Conseil Élevage 25-90, Cantal Conseil Élevage, Eva Jura, Gen’IA, Idele, Cérience – Jouffray-Drillaud et Mas Seeds en sont les concepteurs.
Disponible sur Google Play et Apple Store, HappyGrass propose de piloter le pâturage (calendrier numérique, stock d’herbe, bilan de saison), de conduire la prairie du semis à la récolte, et de gérer le parcellaire. Ce dernier module consiste en l’organisation et l’aménagement des prairies en prévision de la mise à l’herbe. De plus, il promet de calculer automatiquement le coût de l’investissement matériel nécessaire.
Fiches pratiques
Autre solution, plus spécialisée, la plateforme « Passion prairie », proposée par RAGT depuis 2022. Ce service se donne pour ambition d’obtenir des prairies adaptées à ses attentes.
Il guide vers les semences les mieux adaptées au cheptel, au sol, au climat, à la durée et au type d’exploitation et aussi pour une période de production. Des fiches conseillent aussi sur le semis, l’agronomie, etc.
Objets connectés
Les objets connectés ne sont pas en reste. ITK, par exemple, avec FarmLife, propose, en parallèle au monitoring des animaux, le service Grass’Live. Il s’agit d’une estimation du temps pour le pâturage en groupe à l’aide du même collier servant aux cinq autres services (troubles de l’alimentation, stress hydrique, détection de chaleur, bien-être et vêlage).
Agriculture de précision et outils : clôture numérique
La clôture se numérise à son tour. En effet, des clôtures virtuelles sont testées depuis 2019. Pour automatiser le pâturage tournant, cette technologie, développée par la société norvégienne NoFence, est évaluée sur quatre fermes expérimentales (Les Etablières et Saint-Hilaire-en-Woëvre en bovins allaitants, Derval en bovins laitiers et Le Mourier en ovins viande).
D’après Arvalis, les résultats d’essais montrent que cette innovation n’a pas d’impact négatif sur le comportement et la croissance des animaux. Elle réduit nettement le temps de gestion du pâturage tournant. Elle demeure toutefois coûteuse en prix de collier et abonnement.
Cette techno est disponible en Norvège, en Angleterre, et aux États-Unis, mais pas encore en France. « No offence. »
Clôture virtuelle, comment ça marche ?
Pour fonctionner, la clôture virtuelle nécessite un collier posé sur chaque animal. Ce collier est doté d’un capteur GPS localisant l’animal, et d’une batterie solaire. L’éleveur utilise alors une application mobile pour définir le contour de la parcelle.
Lorsqu’un animal s’approche trop près de cette limite, le collier émet des sons de plus en plus aigus pour prévenir l’animal. Si l’animal continue, il reçoit un stimulus électrique, mais de moindre intensité qu’une clôture électrique. S’il franchit la limite, le collier s’inactive et se réactive lorsque l’animal revient dans la zone. « Il est donc nécessaire, par mesure de sécurité, de laisser les clôtures physiques au bord des routes, bois, etc. », écrit Arvalis.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :