Le format de la coopérative se restreint à quatre exploitations agricoles qui mutualisent ainsi l’ensemble de leur traction. Depuis qu’elle adopté une solution connectée pour le suivi de ses matériels, la cuma des Quatre Ker a bien réduit l’ampleur de la tâche de son trésorier. En trois heures, il réalise la facturation des travaux à partir d’un tableur regroupant des données que collectent les boîtiers Aptimiz. Avis d’utilisateur de la cuma des Quatre Ker sur le boîtier Aptimiz.
En cabine, le boîtier détecte automatiquement le démarrage du tracteur
Tout d’abord, « il n’y a plus d’erreurs ou d’oublis. Par exemple, c’est bien la surface réalisée qui est prise en compte, et non celle de la parcelle », apprécie Pierre Gautier. « Avant, avec les carnets en papier, je pouvais y passer une journée. »
Ensuite, le système a aussi des intérêts pour les chauffeurs qui animent les neufs engins à moteur du parc de la cuma de Paule (22). « Ils montent dans le tracteur et ils partent. Ils n’ont pas à s’occuper de l’enregistrement du travail. Le système se débrouille tout seul », résume le responsable. « Il faut simplement vérifier que le boîtier branché au tracteur est bien en route. » Grâce à la géolocalisation, l’appareil attribue le chantier au bon adhérent, en associant, via une connexion Bluetooth, l’outil mis en action. « Nous avons 17 pastilles collées sur nos matériels attelés », précise Pierre Gautier.
La cuma avait examiné d’autres solutions de substitution des carnets de travaux. Pour certaines, « il fallait déjà que chaque chauffeur ait un téléphone compatible. De plus, il fallait penser à enregistrer à chaque chantier. » Quant aux boîtiers de géolocalisation autonomes fixés sur les outils, « il y a par exemple le souci de charger leurs batteries », complète Pierre Gautier avant de pointer enfin l’argument économique.

Avec neuf boitiers connectés (à d.) aux automoteurs et dix-sept pastilles solidement collées aux outils attelés, la cuma des Quatre Ker a automatisé le suivi d’activité de l’ensemble de son parc matériel (©Clélie Choiselat).
Avis boîtier Aptimiz : combien ça coûte ?
En effet, elle consacre un peu plus de 2 000 €/an au dispositif. Cette charge s’affecte ensuite aux adhérents au prorata de leur SAU. « Nous payons uniquement un abonnement car l’ensemble de ce matériel est en location. » Le représentant estime que c’est aussi un avantage « dans le sens où en cas de soucis avec un appareil, ils nous le remplacent. » Sur un an de fonctionnement, le cas s’est présenté une fois : « Le lendemain, nous recevions un boitier fonctionnel. »
À la simplicité, l’utilisateur ajoute donc la fiabilité et la réactivité du service à la liste des atouts du service qu’il sollicite.

Le boîtier branché au tracteur détecte automatiquement le démarrage, reconnait l’outil attelé et transmet le parcours de l’ensemble.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :