Kubota BV 5160 TIM Plus: efficacité et qualité au rendez-vous

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Kubota BV 5160 TIM Plus: efficacité et qualité au rendez-vous

Quand Jean-François Vanel y arrime sa presse à balles rondes, il partage avec elle les commandes de son tracteur.

Après sa première campagne de pressage avec la fonction de contrôle du tracteur par l’outil, Jean-François Vanel, éleveur en Normandie, se montre convaincu. Son round baler Kubota BV 5160 Plus avec l’Isobus TIM est confortable et efficace.

Les bottes de paille, de foin et d’enrubannage millésimées 2022, portent l’empreinte de l’innovation chez Jean-François Vanel. Et pour la campagne 2023, l’éleveur normand ira encore plus loin. Alors qu’il envisageait de remplacer son round baler Case IH de sept ans, il profite du plan de relance et de l’opportunité d’acheter une unité de démonstration. Il devient propriétaire d’une presse Kubota BV 5160 TIM Plus. En même temps, il renouvelle son M7 de 170 ch pour un neuf, moins puissant d’une quarantaine de chevaux. Grâce à la fonction TIM (Tractor Implement Management, « gestion des outils du tracteur »), l’outil est capable de commander ce nouveau tracteur. Il assure ainsi la procédure de transition entre deux bottes. « Il n’y a plus qu’à suivre l’andain », résume l’agriculteur. Avis d’utilisateur de la Kubota BV 5160 TIM Plus.

La conduite au pressage devient moins technique

Lorsque la botte finit de se former, « la presse commande la décélération, puis l’arrêt du tracteur », narre l’utilisateur. « Elle lance aussi le liage, ouvre la porte », puis la referme une fois le ballot éjecté. « Il nous reste juste à donner une impulsion sur l’accélérateur pour redémarrer. » Et avec la boîte Vario, le convoi se relance jusqu’à la vitesse de croisière prédéfinie. Au-delà, l’utilisateur trouve d’autres aides appréciables. Le fait que la machine compte la longueur de filet utilisé depuis le dernier changement de rouleau, « ça rend aussi bien service », conclut-il.

Avis Kubota BV 5160 TIM Plus : du confort à un moment particulièrement appréciable

Le verdict de cette année de mise en route de la presse BV 5160 Isobus TIM est donc simple. « J’en suis très satisfait. » Le principal avantage est sur le confort d’utilisation. D’une part, « ce n’est pas plus compliqué que de la coupure de tronçons sur le pulvérisateur », compare Jean-François. Il souligne que le pressage arrive généralement en bout d’une chaîne de travaux intense. « Parfois on s’y met au bout de huit ou dix jours de moisson. » Avec la fatigue, l’opérateur peut naturellement perdre en attention et réactivité. « On peut avoir un peu plus de mal à tout gérer dans ces conditions. Donc que le round se débrouille ainsi évite des pertes de temps. Ça permet aussi de confier ce chantier à des chauffeurs moins expérimentés. »

L'agriculteur a investi dans une presse et un tracteur Kubota

Jean-François Vanel apprécie le confort apporté par la presse Kubota BV 5160 TIM Plus.

Pour la saison prochaine, le Normand disposera à l’essai d’un modèle encore plus évolué en termes d’automatismes. D’une part, le système gérera l’homogénéité de la répartition du flux sur la largeur de la chambre. « Il n’y aura plus besoin de zigzaguer sur les petits andains », explique Jean-François Vanel. L’analyse du volume chargé en temps réel rendra également le round capable d’adapter la vitesse d’avancement. « Il pourra ralentir voire arrêter le tracteur pour éviter un bourrage. » Mais la fonctionnalité dont l’agriculteur attend sans doute le plus, c’est la pesée. Savoir, dès la sortie de parcelle, quel volume y a été pressé, à des fins organisationnelles comme analytiques, « ce serait une information intéressante et une fonctionnalité qui ouvrira pas mal de perspectives ».

Contrôle payant

« Au départ, je n’y pensais pas trop. Mais la sonde d’humidité, c’est vraiment utile. Dès que la paille, ou le foin, dépasse 16 ou 17 % d’humidité, j’arrête mon chantier. Avant je descendais de temps en temps vérifier ça à la main. » Sur un an, l’agriculteur produit de l’ordre de 2 000 bottes. Autant pour sa propre utilisation, que pour les lots vendus ou qu’il échange contre du fumier, il se montre plutôt exigeant sur la qualité des récoltes, et la praticité de leur conditionnement. Si cela se traduit par un investissement dans le travail au champ, l’éleveur normand assure qu’il s’y retrouve au niveau du troupeau.

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