Quand on se remet en question, on répond toujours mieux à la satisfaction adhérent

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Quand on se remet en question, on répond toujours mieux à la satisfaction adhérent

Dans le cadre d'un DiNA cuma, avec l’appui de conseillers du réseau fédératif, la cuma la Pichonnière travaille sur des chiffres, des euros... et pas que (©Union des cuma 72).

Quand DiNA cuma, tout va… le refrain serait exagéré car tout n’est pas si simple. Quand la cuma s’engage dans cette démarche, c’est qu’elle a au moins l’ambition d’apporter encore plus de satisfaction à l’avenir. Pour que cela réussisse, une condition est qu’un maximum d’adhérents consacre du temps de réflexion.

La cuma de la Fontaine (Deux-Sèvres) a fait partie des 600 premières à avoir réalisé un DiNA cuma. Philippe Martinot (qui est aussi président de la fdcuma des Deux-Sèvres) revient sur ce moment de travail important pour la cuma qui a mobilisé ses adhérents sur deux questions centrales: l’engagement et le management de l’équipe salariée. «Dans le contexte actuel de mutation rapide», l’incertitude règne quant aux besoins futurs de sa propre entreprise.

Adapter la perspective

«Il y a des adhérents pour qui s’engager vis-à-vis d’un matériel sur une durée de 7 ou 8ans, est difficile», constate Philippe Martinot. Entendant cette problématique, la cuma a mis en place une mesure à l’issue de sa séquence DiNA cuma. «Sans que ce soit nécessairement accepté, cela permet au moins de revoir les engagements à mi-parcours», explique le représentant de la cuma de la Fontaine où, désormais, un référent est dédié au management du personnel. «Pour les salariés, cela permet d’avoir une interface avec le conseil d’administration.»

Six adhérents, bientôt un salarié?

Autre exemple dans la Sarthe où une cuma de 6 adhérents profite de l’arrivée de nouveaux entrants pour construire son diagnostic. Du but initial de toujours mieux maîtriser les charges de mécanisation, l’état des lieux débouche sur une réflexion à propos d’un projet d’embauche.

A l’AG 2017 de la fncuma, les élus revenait sur les premiers pas du dispositif DiNA cuma. Celui-ci propose un accompagnement largement pris en charge au niveau financier par l’État afin qu’elles réfléchissent aux moyens à mettre en place pour améliorer les services, le fonctionnement, résoudre des difficultés parfois latentes… En six mois, 600cuma en France ont sollicité leur fédération de proximité. Christophe Perraud (secrétaire national de la fncuma) estime: «C’est un succès pour le réseau» qui peut «déployer des moyens humains». Un succès aussi pour les cuma qui peuvent avancer, à l’instar de celle de la Fontaine. Pour s’assurer qu’elle le fait dans la bonne direction, Philippe Martinot pense qu’il «faudra avoir un suivi pour mesurer les effets des actions que nous avons décidées».