Basé à Angeac-Charente, entre Angoulême et Cognac, le jeune agriculteur Léo exploite 40 hectares de vignes destinées au cognac ainsi que 60 hectares de grandes cultures. Pour lui, rejoindre une cuma a été un choix stratégique qui lui a permis de bénéficier d’aides de la Safer pour financer son installation. Cela lui permet aussi de profiter de conditions avantageuses grâce au Crédit Agricole, qui propose des taux préférentiels pour les jeunes installés. Léo s’appuie sur un modèle familial déjà éprouvé, puisque son père avait construit un chai de vinification en cuma il y a vingt ans. Retour sur le parcours de Léo Rambaud.
Partager du matériel pour réduire les coûts selon Léo Rambaud
L’un des grands atouts du modèle cuma est la mutualisation du matériel. Pour Léo, cela signifie non seulement réduire les coûts – par exemple lors des vendanges – mais également partager la main-d’œuvre et les compétences. Ce mode de fonctionnement favorise une ambiance conviviale et permet à chaque membre de se sentir soutenu dans son parcours.
La cuma apparaît comme un levier stratégique pour l’installation des jeunes agriculteurs. En facilitant l’accès au matériel, en réduisant les coûts et en offrant un réseau d’accompagnement solide, elle permet à la nouvelle génération de relever les défis du métier avec confiance et innovation. Ce modèle coopératif, basé sur la mutualisation et l’entraide, s’impose comme une réponse efficace aux enjeux de l’agriculture de demain.
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