Mécamaïs: dans le Bassin de l’Adour, le maïs négocie le virage

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Mécamaïs: dans le Bassin de l’Adour, le maïs négocie le virage

Les démonstrations de moissonneuses-batteuses sont toujours un succès. Mais cette année, les échanges autour des semis directs et couverts végétaux ont gagné leur place à Mécamaïs.

Qualité et performance économique sont au rendez-vous, comme lors des éditions précédentes de l'évènement Mécamaïs. Mais c'est bien le virage environnemental qui caractérise cette édition, avec une plateforme "couverts végétaux et semis direct" bien fournie.

Une plateforme « couverts végétaux et semis direct » bien fournie: c’est la nouveauté de cette cinquième édition de MécaMaïs, et c’était un pari.

Réussi, au vu de l’audience: ces ateliers ont mobilisé proportionnellement autant que les ateliers purement « machines ».

Les constructeurs exposent leurs nouveautés machines. Quatre séances de démonstrations dynamiques leur ont permis de faire le tour des questions.

Frédéric Thomas, Alfred Gässler, Konrad Schreiber, Christian Abadie: ces grands noms des techniques de conservation des sols étaient réunis et ont fait barnums combles. Les ateliers techniques sur le désherbage mécanique et la fertilisation de précision ont aussi mobilisé le public.

Aux côtés de la bineuse, de belles parcelles de maïs mené sous différentes modalités de désherbage ont permis d’illustrer les possibilités du désherbage mécanique… en tenant compte compte d’une année climatique compliquée.

Au chapitre des machines, pas mal de nouveautés également. Le tracteur nord-américain Versatile, importé en France par Agri33, a pour sa part choisi Mécamaïs pour faire sa première apparition publique. Les 650cv de ce Canadien pur souche ont fait le spectacle, même si dans les faits, peu de cuma ou d’exploitation agricoles ont besoin d’une telle puissance.

652cv en provenance du Canada.

Le tracteur John Deere rendu autonome par l’entreprise néerlandaise Precision Makers (spécialisée dans l’autonomisation des véhicules) a également attiré les visiteurs. Présent en France depuis quelques mois, il appartint à une entreprise agricole qui multiplie des semences pour Caussade. Pionnier, mais bien réel, ce tracteur peut fournir une vision des possibilités qu’offrirait le futur.

Tracteur autonome vu du devant. Il est pourvu d’un détecteur d’obstacles et d’une antenne de réception GPS. Mais il est arrivé par la route, avec un vrai chauffeur.

Pour revenir au sujet-phare de ces journées, couverts, Cive, ouverture des rotations: ces solutions s’enracinent donc doucement dans le Bassin de l’Adour.

De nombreuses conférences ont été organisées.

Un virage technique bien négocié par les cuma, aux avant-postes question matériels… et échanges de pratiques.

L’atelier Qualité de la récolte, avec l’expert indépendant Nicolas Thibaud, mobilise toujours autant.