Le pont qui s’était effondré à cause d’un convoi routier de 50 tonnes oblige à rappeler que les convois agricoles affichent aujourd’hui des poids respectables.
L’effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn, en septembre 2019, nous rappelle tragiquement que les limites de tonnage sur les routes et les ouvrages d’art ne sont pas décidées au doigt mouillé, mais pour éviter de tout démolir. C’est notamment le cas de la limite de 13t par essieu, qui correspond à ce qu’une route peut supporter sans dommages.
Une attitude responsable
Les transporteurs routiers savent avec quel poids ils circulent. Ils connaissant leur matériel et les marchandises sont pesées. A Mirepoix, le convoi qui a fait s’écrouler le pont et causé la mort de deux personnesdépassait 50t, comme l’a indiqué le Procureur. Un panneau de limitation «19t» était pourtant bien visible à l’entrée du pont.
Le chauffeur en première ligne
En agriculture, les convois sont parfois plus difficiles à chiffrer. Les produits sont divers, les cubages sont connus moins précisément. Il était dans les habitudes de certains de remplir à ras bord, mais les mentalités évoluent heureusement vers plus de rigueur. Les plus gros matériels d’épandage ou de transport, bien qu’en vente libre, dépassent malheureusement les limites quand ils roulent à plein. Certes, les contrôles sont peu nombreux, mais les conséquences d’un accident sont trop graves. Il est de la responsabilité de celui qui conduit de savoir s’il est ou non dans les clous. En cas de contrôle de police ou, pire, d’accident, c’est lui qui est en première ligne.
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