Un petit séchoir à la cuma Labat de Mesplède

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Un petit séchoir à la cuma Labat de Mesplède

Le groupe a eu rcours a l'autoconstruction pour optimiser les coûts.

Cet été, la cuma de Labat, dans les Pyrénées Atlantiques, a ouvert les portes de se cuma... et de son séchoir à maïs. L’idée de cette journée était de montrer un séchoir destiné à un petit groupe, pour des volumes modestes.

La cuma de Labat à Mesplède a créé une activité séchoir autour de 5 adhérents pour un tonnage annuel d’environ 1 500 tonnes. Le groupe a investi en 2019 dans un séchoir en continu multi produits de marque Alvan Blanch, une première pour les cuma du 640. L’objectif initial été d’avoir un séchoir à un prix correct et de fonctionnement simple. La cuma a également insisté sur l’importance de travailler ensemble avant le projet. « En étant dans un groupe cuma, nous avions déjà l’habitude de travailler ensemble, » a souligné le président, Olivier Bilhé, lors de cette journée.

Autoconstruction pour maîtriser le prix du séchoir de la cuma de Labat

Pour ne pas faire exploser le prix du projet, le groupe des 5 adhérents a décidé d’auto construire une partie du projet (fosses de réception …). Seul le séchoir a été livré « clé en main ». Cela a permis d’économiser de l’argent mais au-delà de ça, de souder encore plus les 5 adhérents.

Le jour des portes ouvertes à la cuma de Labat.

« Le fait d’avoir fait beaucoup de choses nous-mêmes nous a permis de voir si le projet allait fonctionner mais cela a également permis de connaître mieux le projet ». Le coût total du projet séchoir et hangar avoisine les 250 000 euros en 2019, auquel il faut rajouter la cellule de stockage à 70 000 euros acheté d’occasion en 2021.

Problématiques du territoire

Les adhérents de la cuma de Labat faisaient face à plusieurs problématiques : fermetures de silos, manque de main d’œuvre, flexibilité des silos de séchage ou stockage des coopératives… En outre, ils étaient contraints de faire une dizaine de kilomètres pour livrer leurs maïs. Les chantiers nécessitaient des coûts supplémentaires (fuel, coût de mécanisation, coût de main d’œuvre …). Cela pesait fortement sur les marges économiques du maïs. De plus, le groupe a deux adhérents doubles actifs qui souhaitaient avoir plus de flexibilité au niveau des dates de récoltes (silos fermés les WE, les jours fériés …). Le séchoir de la cuma y répond alors très bien.

Lors de la journée portes ouvertes de la cuma de Labat ont eu lieu de nombreux échanges entre les porteurs de projets et les participants, de quoi donner des idées et des perspectives. Une journée sur la même thématique s’est tenue à la cuma de Gaujacq (40) le 12 juillet.

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