Abriter un système plus autonome grâce au séchoir

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Abriter un système plus autonome grâce au séchoir

Parmi les associés de la SAS Métha-Ferchaud, certains sont éleveurs laitiers. Pour les 300 vaches des deux troupeaux concernés, le séchoir, c’est l’espoir de manger de plus en plus de fourrages secs et de moins en moins de tourteau de soja.

Avec ce nouvel outil entre les mains, les éleveurs de ruminants du groupe disposent d’une sécurité grâce à laquelle ils font évoluer leur système fourrager vers plus de production protéique et moins de stockage fermenté. Au fil de leurs essais, ils développent un schéma pour le valoriser au mieux.

Ce matin, les vaches viennent d’avoir leur ration. Du maïs, un peu de soja… et de la luzerne pour environ 2 kgMS pour la journée. Mélangé au reste, on retrouve ce foin vert avec des feuilles, «on a aussi des fibres, c’est idéal», constate Stéphane Choquet en manipulant une poignée prise dans l’auge. L’éleveur n’est pas encore très habitué à servir du foin de luzerne à son troupeau: «tout cela est un peu nouveau pour nous. Avant, nous étions sur une base ensilage, maïs et herbe...