Après une première campagne, la cuma L’Avenir de Rochetrejoux (Vendée) donne son avis sur le pulvérisateur automoteur Fendt Rogator 645. Un investissement qui répond bien aux besoins du groupe. «Nous avons une activité pulvérisateur en prestation depuis dix-huit ans, explique Nicolas Grelet, le salarié en charge de cette activité. D’abord un modèle traîné puis un automoteur pendant dix ans». Lorsqu’il a fallu remplacer cet appareil, les responsables de la cuma ont naturellement consulté leur chauffeur. Il très attaché à la préservation de la santé des utilisateurs, en l’occurrence lui-même et son collègue Hugo Jauzelon, qui effectue également des traitements.
Priorité à la santé
«Les responsables nous ont bien suivis sur cet aspect là. Je voulais une rampe arrière, qui laisse moins de dépôts de produit sur le pulvérisateur qu’une rampe frontale. Sur le Rogator, j’ai également apprécié que la rampe repliée se pose au-dessus de la cabine et non pas sur les côtés. L’accès au poste de conduite est très dégagé et on ne risque pas de se frotter à la rampe».
Nicolas Grelet et Hugo Jauzelon, les deux chauffeurs attitrés.
Toujours dans le domaine de la sécurité, la cabine du Rogator est de catégorie 4, comme d’ailleurs sur beaucoup de pulvérisateurs automoteurs de dernière génération. «Sur le pulvérisateur précédent, nous avions un filtre à charbon actif, mais maintenant la cabine est en plus pressurisée». Partisan d’un calendrier rigoureux, Nicolas Grelet renouvelle le filtre à charbon tous les six mois, comme ceux des masques.
Avis sur l’automoteur Fendt Rogator 645 : du confort sur la route
Mais d’autres facteurs plus techniques ont aussi pesé dans le choix du Fendt. «La garde au sol réglable hydrauliquement permet de passer dans les colzas à hauteur maxi, soit un mètre vingt, tout en circulant sur route en position basse, avec beaucoup moins de tangage. C’est un confort appréciable». Sachant que les traitements de nuit sont fréquents dans cette cuma, les chauffeurs se félicitent également de la présence d’une caméra à l’arrière pour surveiller la rampe, et d’avoir fait ajouter des phares de travail. L’environnement en cabine n’a pas posé de problèmes d’adaptation dans cette cuma qui possède des tracteurs mais pas de Fendt. Les deux conducteurs s’y sont bien acclimatés et le confort est bien là.
Une cabine confortable et facile d’accès.
Une régulation sur une large plage
Côté pulvérisation proprement dite, la précision est au rendez-vous. «Précédemment, nous avions une coupure de tronçons tous les quatre mètres, aujourd’hui, c’est une coupure buse par buse. Nous économisons du produit dans les petites parcelles». L’appareil est également configuré pour faire de la modulation. «Quelques adhérents commencent à y réfléchir, il nous fallait cette option en prévision de l’avenir car nous espérons garder ce pulvérisateur longtemps».
Les traitements s’effectuent avec un volume de bouillie à l’hectare de 100 à 200 l. Le Rogator de la cuma dispose pour cela de deux buses à fente à injection d’air de calibre différent, pilotées automatiquement. «On peut travailler avec l’une ou l’autre des deux buses, ou bien les deux en même temps. De sorte que la plage de travail est très large, sans pour autant monter en pression et faire du brouillard». Sur les quadrijets, la seconde paire de buse est dédiée à l’engrais liquide, avec le même principe de choix automatique du calibre.
Deux buses à fente et deux à engrais, et trois choix de débit pour chaque paire.
Un volume d’activité de 4200 ha/an pour le pulvérisateur automoteur Fendt Rogator
La cuma L’Avenir possède son poste de remplissage, et tous les pleins ont lieu sur place. «Les adhérents annoncent leurs besoins à l’avance et nous décidons des chantiers en fonction des conditions météo, expliquent les deux chauffeurs. Nous avons une cuve tampon qui permet un remplissage très rapide. En revanche, nous ne stockons pas de produits, ce sont les adhérents qui les amènent en fonction des besoins». L’activité représente 4200 ha/an, soit 80 à 90 interventions, en traitements et apports d’engrais liquide. Dans ce parcellaire bocager, le débit de chantier approche les 10 ha/h, remplissage et déplacements compris. La cuma facture les traitements 18 €/ha, et les épandages d’engrais un peu moins, 16 €/ha, pour tenir compte du gain de temps dans le chantier. Retrouvez ce pulvérisateur automoteur Fendt Rogator en vidéo sur la chaîne Les Agris Bocains.
Bien : l’accès dégagé à la cabine quand la rampe est repliée.
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