Des propositions pour l’avenir de l’agroéquipement

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Des propositions pour l’avenir de l’agroéquipement

Un gros besoin de recrutement.

Le syndicat Axema fait des propositions pour attirer les jeunes dans l’agriculture et moderniser le parc de matériels agricoles.

Le syndicat de l’agroéquipement Axema a formulé des propositions pour la prochaine loi d’orientation agricole. Elles devraient interpeler directement les agriculteurs présents et futurs. Côté installation : « faire évoluer la Dotation des Jeunes Agriculteurs en intégrant une prime à la conversion pour renouveler le parc existant au profit de machines plus vertueuses ». Le but : sortir des cours de ferme les vieux matériels qui ne sont plus en phase avec les exigences d’aujourd’hui, comme l’État le fait avec les voitures.

Plus de conseillers en agroéquipement

Autre demande : « renforcer la présence de conseillers en machinisme agricole et leur expertise dans toutes les chambres d’agriculture ». On peut y voir une certaine convergence avec la Fncuma, qui souhaite un diagnostic de mécanisation dans la phase d’installation des jeunes.

Une grande journée nationale de l’agriculture

Face au manque d’attractivité de nombreux métiers liés au monde agricole, et singulièrement à ceux de l’agroéquipement, Axema s’associe par ailleurs à un projet de « Journée nationale de l’agriculture ». Portée par l’ensemble des organisations professionnelles, elle permettrait en quelque sorte de « chasser en meute » pour recruter autant des agriculteurs que des ingénieurs en mécanique ou des réparateurs. L’enseignement anime aussi les réflexions d’Axema, avec l’idée de « mettre en place des formations continues spécialisés en agroéquipement pour les professeurs, afin de garantir aux étudiants un enseignement de qualité et actualisé ».

Une feuille de route sur les carburants

Enfin, face au changement climatique, les industriels du moteur étudient diverses solutions comme l’électricité, l’hydrogène ou le méthane. Autant de filières qui demandent de gros investissements. Ils attendent donc de l’État « une feuille de route claire sur les moyens à mettre en œuvre pour mener à bien cette transition ». Autrement dit, une démarche plus constructive que le simple fait de supprimer la détaxe sur le GNR, comme cela est envisagé.

Plus de 200 entreprises de l’agroéquipement

Rappelons qu’Axema, syndicat professionnel français, « représente les acteurs industriels de la filière des agroéquipements et de l’agroenvironnement ». Soit plus de 200 entreprises qui construisent ou importent des matériels pour l’agriculture et les espaces verts.
Pour plus d’informations, retrouvez aussi cet article sur www.entraid.com.