Un chauffeur salarié guidé par la passion du machinisme

Partager sur

Un chauffeur salarié guidé par la passion du machinisme

Au centre,Frédéric Augonnet, chauffeur salarié de la cuma de Grossouvre depuis deux ans, entouré des adhérents du groupement d'employeur. (©Sibylle Deloison)

Chauffeur salarié depuis deux ans de la cuma de Grossouvre, dans le Cher, Frédéric Augonnet partage son expérience au sein du réseau cuma.

Aujourd’hui chauffeur salarié à la cuma de Grossouvre, Frédéric Augonnet, qui est originaire de l’Allier, a toujours baigné dans le monde agricole. Il partage son expérience en tant que chauffeur salarié à la cuma.

Frédéric, chauffeur salarié de cuma : une passion pour les tracteurs depuis l’enfance

« Mon père travaillait en tant que salarié dans une ferme juste à côté de l’endroit où on habitait », explique-t-il. Ainsi, ses premiers contacts avec le machinisme remontent à son plus jeune âge : « La première fois que je suis monté dans un tracteur ? Oh, j’étais tout petit ! je devais avoir 5 ou 6 ans. En tout cas, la première fois dont je me souviens, car avant, j’étais trop petit. »

Puis le rêve de petit garçon est passé à la réalité. La première fois au volant d’un tracteur, il a ressenti « de la passion ! J’étais heureux de pouvoir conduire tout seul pour la première fois, ça fait plaisir, ça oui ! » Frédéric est toujours autant intéressé par le machinisme. Que ce soient les voitures, les camions, les tracteurs, sur tout ce qui touche à leur technologie, il a soif d’en apprendre davantage. Sur ce point, travailler en cuma est pour lui un plus. « Ça permet de travailler avec du bon matériel et de rester dans l’évolution du matériel. »

Côté formation, il aimerait développer ses compétences en mécanique et souhaiterait que ce soit bénéfique à tous « il faut que ça serve aussi bien à la cuma, au salarié et aux adhérents, que ça porte ses fruits. »

Travailler en cuma, c’est travailler dans un cadre humain

Arrivé à la cuma de Grossouvre en avril 2022, son intégration au sein des adhérents s’est faite naturellement. Il a été « très bien reçu par tous les adhérents », témoigne-t-il. De plus, la mise en place du fonctionnement sur le poste a été « facile et rapide ». D’après Frédéric, pour que ça se passe bien, il ne faut pas avoir peur de poser des questions et de faire répéter si on n’a pas bien compris.

Son travail au sein de la cuma est rythmé par la conduite de la presse l’été, puis de l’épareuse et de l’épandeur. Ses missions sont diverses et « tant que ça touche au machinisme, ça me plaît ! », affirme-t-il. Généralement, sa journée s’étend de 8 heures à 17 heures, avec une heure de pause déjeuner chez les adhérents. Il mange à leur table.

C’est un moment d’échange : « On y parle des améliorations sur la ferme, de ce qui s’est passé avant, de politique, un peu de tout. L’heure passe très vite. » Cette proximité avec ses employeurs et cet aspect humain sont essentiels à ses yeux « J’apprécie d’être dans une structure de taille humaine, de pas être considéré comme un numéro ou une lettre et d’avoir ainsi la reconnaissance de son travail. »

Un élément important dans le fonctionnement en cuma est l’implication du responsable de l’activité salarié « car il peut trancher si deux adhérents se mettent sur le même créneau, et je ne suis pas au milieu », souligne-t-il.

Un équilibre vie pro/perso préservé

Malgré la saisonnalité du métier, Frédéric assure que son équilibre est préservé « même en période de rush ». Il ajoute : « Ce qui est important, c’est d’être bien accompagné. Ma femme l’a compris. Il faut que la famille comprenne le fonctionnement et qu’on est dépendant de la météo. Quand il fait beau, il faut y aller, et quand il pleut, on relâche. » Dans la mesure du possible, il a son planning une semaine à l’avance, ce qui lui permet de s’adapter. « Après, on est toujours dépendant de la météo, mais ça donne une visibilité. »

Travailler en cuma, c’est « comme un salarié agricole classique, mais il faut s’adapter, car tous les employeurs ne travaillent pas pareils. Il faut donc un temps d’adaptation chez chacun et y trouver ses repères. » Une fois ces repères trouvés, Frédéric se sent à sa place. « Les conditions de travail sont correctes. Il y a beaucoup de partage avec les anciens qui t’apprennent plein de choses. » Et il espère évoluer au sein de la cuma.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :

Séries Évenement

Lance la vidéo !
Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer