Grasasa a ouvert ses portes pour la journée élevage et territoire

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Grasasa a ouvert ses portes pour la journée élevage et territoire

Vincent Mercier, à droite, et Thierry Marescassier devant la nouvelle ligne de production qui a pu être visitée lors de la journée Élevage et Territoire.

La journée élevage et Territoire a permis aux visiteurs de découvrir le site de production de luzerne déshydratée et de granulé de bois situé sur la commune de Beaumontois-en-Périgord.

L’édition 2022 de l’événement Élevage et Territoire s’est tenue sur le site de la cuma GraSaSa à Sainte-Sabine-Born. Une journée couronnée de succès pour les organisateurs qui ont décompté environ 4 000 visiteurs et 600 repas. « L’organisation a pris une semaine. La fdcuma 24 nous a aidés. Les JA 24 ainsi que de nombreux agriculteurs du secteur sont venus aussi prêter main-forte », détaille Thierry Marescassier, le président de la coopérative GraSaSa. Les deux grands thèmes de la journée étaient l’autonomie protéique des élevages et la production d’énergie. Des sujets en phase avec l’actualité mais aussi avec le clou du spectacle de cette journée : la visite de l’usine de déshydratation GraSaSa.

Une nouvelle ligne de production pour la coopérative Grasasa

De par ses dimensions, le site est impressionnant pour qui ne le connaît pas, d’autant plus qu’il prend actuellement une nouvelle envergure. « Nous installons une nouvelle ligne de production, explique Vincent Mercier, le responsable développement et qualité du site. Il fallait en effet remplacer le foyer volcan et le tambour sécheur de notre ligne de déshydratation actuel qui a déjà 30 ans. Cela représente un investissement de 5 millions d’euros. » Cette nouvelle installation va permettre d’augmenter la capacité de production.

Grasasa recherche de nouveaux apporteurs de luzerne

Pour répondre aux besoins en matière première, la SAS Grasasa recherche de nouveaux apporteurs de luzerne, de trèfle mais aussi des combustibles pour alimenter le nouveau foyer biomasse « Lors de la journée élevage et territoire, nous avons pu expliquer que nous recherchions des connexes de scierie, des bois de criblages de déchets verts, des coquilles de noisette, des plaquettes de châtaignier dépérissant ou encore des vieux pruniers déchiquetés », illustre Vincent Mercier. Si elle possède plusieurs activités, la cuma GraSaSa a été créée avant tout pour la récolte de la luzerne.

Cuma et usine au diapason

Les 100 apporteurs de l’usine de déshydration y sont adhérents. Elle est équipée d’une faucheuse, d’un andaineur à tapis Roc, de deux ensileuses et de quatre camions remorques. Ce sont chaque année 1 500 ha de luzerne qui sont récoltés sur trois coupes pour alimenter l’usine. « Le lien entre la cuma et la SAS est très important car nous ne pouvons pas avoir plus de 24 h de stock de luzerne sinon elle se dégrade. Quand nous avons créé la coopérative de déshydration il y a 30 ans, , se souvient Thierry Marescassier, nous avons assez vite réfléchi à un outil qui permette une récolte en commun. » Actuellement, la ligne de production peut absorber 40 ha/jour. « Mais nous devrions pouvoir monter à 70 ha/jour lorsque le nouvel outil sera opérationnel », se félicite Vincent Mercier.

La SAS Grasasa en chiffres

La SAS Grasasa produit 8 000 t de luzernes déshydratées par an, 21 000 t de granulé de bois et 2 800 t d’amendements organiques en granulé. À noter qu’en 2022, l’objectif est de produire 32 000 t de granulé de bois. « Initialement, c’était une coopérative, indique Vincent Mercier, mais nous avons créé la SAS lorsque nous avons commencé à faire plus de granulé de bois que de luzerne. La coopérative et ses agriculteurs fondateurs sont toujours actionnaires majoritaires de l’outil de déshydratation. » Avec la nouvelle ligne, l’objectif est d’atteindre 45 000 t de production annuellement, tous produits confondus, d’ici à cinq ans. Parallèlement, les adhérents envisagent de produire de l’aliment en mélangeant la luzerne avec des céréales.

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