[Guide d’achat] Comment choisir son épareuse ?

1 – Quelle puissance ?

Le premier point à prendre en compte dans le choix de l’épareuse est la puissance disponible du tracteur. Cette puissance, si elle est limitée réduira le choix. Le poids du tracteur a aussi son importance. Un modèle léger ne pourra pas embarquer une épareuse avec un bras imposant. Suivant la longueur du bras et le poids de la machine, des masses à l’avant et sur le côté gauche du tracteur risquent de ne pas être suffisants.

2 – Quel type de bras choisir pour son épareuse ?

Un critère important dans le choix de l’épareuse est la portée du bras. La longueur du bras sera un des points déterminants pour s’adapter aux différents travaux à réaliser. D’une manière générale en agriculture, la portée moyenne tourne entre 4,50 m et 6 m. Des portées plus importantes sont aussi disponibles avec des bras télescopiques, qui permettent plus de polyvalence, mais nécessitent aussi plus de budget.

Au niveau du confort de conduite, on peut retenir deux types de bras. Le bras droit classique oblige à une conduite en regardant vers l’arrière pour diriger le travail. C’est aussi le moins onéreux. Bien développé aujourd’hui, le bras avancé permet une meilleure visibilité sur le travail à réaliser. Plus de confort, une conduite plus sécurisée, mais aussi un budget plus important à prévoir.

3 – Groupe de broyage

Les groupes de broyage travaillent sur une largeur qui est généralement de 120 cm et jusqu’à 140 cm suivant le type de machine et la puissance disponible. Généralement, ils disposent de couteaux dits universels, permettant le broyage de l’herbe des accotements ou les ronces et les branches fines en inversant le sens de rotation. Pour l’entretien des haies et bords de champs boisés, les marteaux ou cuillères seront plus indiqués. Ils nécessitent par contre un peu plus de puissance.

4 – Choisir l’attelage de son épareuse

L’opération d’attelage de la machine est plutôt longue et contraignante. Pour cela, certaines cuma choisissent d’avoir un tracteur dédié sur lequel l’épareuse est attelée pour une partie de l’année. Pour les plus petites machines, l’attelage se fait sur les trois points du tracteur. Des barres de rigidification, de série ou en option, permettent d’éviter les ballants de la machine lors des travaux.

Les épareuses les plus lourdes, généralement à partir de 2 000 kg, disposent d’un châssis pour une meilleure stabilité.

5 – Commandes

Les machines les plus simples disposent encore de commandes hydrauliques basse pression avec plusieurs manettes en cabine et le passage des différents tuyaux hydrauliques. Les commandes électrohydrauliques tendent à se généraliser. Elles permettent une installation et désinstallation plus rapide. Toutes les commandes sont aussi regroupées sur un joystick qui facilite la conduite. En cabine, un écran de contrôle permet de surveiller les différentes fonctions de l’outil.

6 – Outils complémentaires

Des outils complémentaires permettent aussi de diversifier l’utilisation de l’épareuse. Il est ainsi possible d’installer des lamiers pour des travaux d’élagage sur de grosses branches. Le diamètre et le nombre de lames emportées dépendent de la puissance de la machine. Aussi des sécateurs qui viennent se placer entre le groupe de broyage traditionnel et les lamiers. D’autres outils peuvent être attelés sur le bras comme une cureuse de fossé.

7 – Le choix de l’électrique

Seul le constructeur Rousseau propose des épareuses où l’électrique remplace l’hydraulique pour l’entraînement du rotor. Les avantages annoncés sont un rendement énergétique amélioré et une baisse de la consommation de GNR, avec un régime moteur nécessaire inférieur de 30 %. Des composants supprimés comme le réservoir d’huile hydraulique, le système de refroidissement, les filtres… donc une maintenance simplifiée. Aussi un confort de conduite amélioré avec une diminution du bruit.

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