La cuma : des avantages lors de l’installation

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La cuma : des avantages lors de l’installation

Richard Delchet, président de la cuma du Mas d'Auzers et Alexis Hautier. Pour ce dernier, "une installation sans l'adhésion à la cuma pour le matériel aurait été beaucoup plus compliquée."

S’installer en adhérant à une cuma présente différents avantages : témoignages de deux nouveaux cumistes en Haute-Loire et dans le Cantal.

C’est à l’automne prochain qu’Émilie Masclaux va s’installer en Gaec laitier, en Haute-Loire. « Une exploitation qui adhère à une cuma a plusieurs avantages lors d’une installation, décrit Émilie. Cela permet d’avoir à disposition du matériel récent et à des tarifs raisonnables. Du matériel récent qui permet aussi plus de confort. Il y a le confort animal qui est dans nos préoccupations quotidiennes mais il ne faut pas oublier le confort humain. »

La cuma sécurise en facilitant l’accès aux matériels

La cuma c’est aussi un certain avantage financier. « Pour l’installation et la prise de parts sociales dans le Gaec, l’investissement aurait été beaucoup plus important si l’exploitation n’avait pas de matériels en cuma. C’est une économie ou plutôt de l’argent qui va servir à autre chose. »

Même constat pour Alexis Hautier installé en bovins viande dans le Cantal en 2019 et adhérent de la cuma du Mas d’Auzers. « Avec l’achat du foncier et les investissements dans les bâtiments, je ne pouvais pas me permettre financièrement d’acheter du matériel. La cuma permet d’avoir différents matériels pour l’épandage des effluents, la fenaison, l’entretien des prairies… »

Récemment, la cuma a aussi investi dans un tracteur. « C’était complètement illogique pour moi d’investir dans un tracteur pour une centaine d’heures par an. L’adhésion au groupe tracteur, c’était donc quelque chose de naturel. »

Participer pour conserver l’outil cuma

S’impliquer dans le fonctionnement de la cuma, « c’est d’abord en soutenant mon futur associé qui est président de la cuma de Saint-Vidal », explique Émilie. Elle continue : « Lui permettre de participer à des réunions en restant sur l’exploitation. S’engager plus à fond dans le fonctionnement de la cuma, cela viendra. S’il n’y a plus de cuma, ce sera difficile de continuer le métier. »

Pour Alexis, « la prise de responsabilité dans la cuma est nécessaire pour conserver cet outil indispensable pour nos exploitations. À un moment, il faut pouvoir s’engager. »

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