Lait: les Néerlandais bloqués par les phosphates

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Lait: les Néerlandais bloqués par les phosphates

Les Pays-Bas produisent trop d'effluents d'élevage par rapport à leur capacité d'épandage. Ce qui entraîne notamment des excédents en phosphates.

Au Pays-Bas, le seuil autorisé d’émission de phosphates liés aux effluents d’élevages est franchi. Le pays devrait marquer un coup d’arrêt à l’augmentation de sa production laitière.

Pour la troisième année consécutive, le seuil, fixé par Bruxelles, concernant la production de phosphates relative aux effluents d’élevages est dépassé. Ce seuil tient compte de la capacité d’épandage des surfaces agricoles. Le caractère intensif de l’agriculture néerlandaise n’est plus à démontrer. Et depuis 2015, la collecte laitière a encore progressé. Des mesures sont donc prises pour ramener la production de phosphates en-dessous du plafond national. En premier lieu, la réduction des cheptels laitiers.

Réduction de cheptel

Le nombre de vaches a en effet beaucoup augmenté depuis 2015 (année de la fin des quotas laitiers) en parallèle avec le nombre de porcs et de volailles qui a crû également. La diminution envisagée serait de 4 à 8% du cheptel laitier selon la Rabobank (banque du secteur agricole). Une réduction qui serait indemnisée à hauteur de 1.200euros par tête de bétail supprimée. A l’inverse, les éleveurs laitiers réfractaires à ce plan s’exposeront à des sanctions financières