Un broyeur de refus autonome? C’est pas de refus!

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Un broyeur de refus autonome? C’est pas de refus!

Pas très gros, mais infatigable (crédit photo Université du Minnesota).

Des chercheurs américains développent un broyeur de refus autonome pour les prairies. Il s’appuie sur une tondeuse autoportée largement modifiée.

Qu’y a-t-il de plus emballant que broyer des refus dans les prairies? Tout ou presque! C’est pourquoi l’idée du département Computer Science and Engineering de l’Université du Minnesota a de l’intérêt. Ses chercheurs développent un broyeur de refus autonome, qu’ils ont baptisé Cowbot.

Un broyeur de refus autonome sur base de tondeuse Toro

Ils sont partis d’une tondeuse autoportée Toro, destinée à l’origine aux terrains de golf. Le constructeur fait d’ailleurs partie des partenaires du projet. Mais le système de coupe d’origine a laissé la place à un broyeur à fléaux de 1,30m, plus approprié à la tâche à réaliser. D’autre part, une motorisation électrique sur batterie a remplacé l’équipement thermique d’origine. Puissance: 43ch, autonomie: 3 à 4h.

Cowbot prairies

Il broye assez haut pour préserver le bon fourrage.

Rechargement en autonomie

Pour déplacer le Cowbot et recharger sa batterie, les concepteurs ont prévu une remorque. Elle dispose de panneaux photovoltaïques qu’on déploie lorsqu’elle stationne en bord de parcelle.

Détection en vue

Deux modes de fonctionnement font l’objet d’une étude. Soit en spirale à partir de la limite extérieure de la parcelle. Soit en allers et retours parallèles. Les chercheurs se demandent également s’il faut laisser le broyeur parcourir toute la surface. À condition de pouvoir détecter les refus, un travail localisé serait plus économique.

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