L’abricot représente d’ailleurs 75 % des productions du groupe et la variété Bergeron mieux vendue remplace peu à peu l’Orangé de Provence. Soit des productions fort dépendantes du marché, sur des surfaces très morcelées par le relief : Faute de terres disponibles à Sahune, qui compte 10 agriculteurs, André Brun s’est agrandi sur de petites parcelles très pentues à Montréal-les-Sources, la commune voisine.
Le matériel pour ces cultures est spécifique : chaque adhérent a un ou deux petits tracteurs fruitiers, assez larges pour ne pas verser dans les pentes ; parmi les 22 matériels de la cuma figurent un tracteur 100 CV à 4 roues motrices et, pour les 20 ha de vigne des adhérents, une MAV, une rogneuse et un épandeur étroit pour passer dans les rangs. Pour l’entretien des vergers enherbés -l’herbe améliore la portance, le taux d’humus et prévient l’érosion- la cuma a 3 charrues, broyeur, tondeuse, semoir à graines et 2 godets pour ramasser les cailloux ; l’épareuse collective entretient les bords des chemins et des vergers : la clôture électrique qui protège les fruitiers des chevreuils et sangliers perd son efficacité si la végétation la touche ! Le hangar de la cuma et son terrain sont propriété de la cuma ; à l’entrée, un tableau de bord avec les noms des 14 adhérents et des étiquettes au nom de chaque matériel, à accrocher face au nom de l’utilisateur, pour visualiser d’un coup d’oeil les réservations Pour la facturation, chacun note ses heures d’utilisation sur un cahier, mais trois outils ont un compteur : le tracteur, le broyeur et la tondeuse (un girobroyeur).