Selon Amazone, l’AmaXact augmente la plage de travail des pulvérisateurs de 87 % tout en gardant une pulvérisation de précision. Pour ce faire, l’équipement AmaXact recourt au « PWFM », un concept qui dépasse le « PWM », la base de la comparaison. « PWM », « PWFM », quelle est cette bouillie de charabia ? Allez, amateurs de pulvé, ça va vous intéresser ! Derrière des sigles et des anglicismes, il est question d’un système plus souple et plus précis que ce qui existe sur le marché.
L’AmaXact d’Amazone module les temps et les fréquences d’ouverture des buses
L’AmaXact améliore la pulvérisation à modulation de fréquence (surnommée « pulvérisation PWM ») en passant à la pulvérisation « PWFM ». En plus de moduler la durée d’ouverture de chaque buse (largeur d’impulsion), le Pulse Width Frequency Modulation (la signification de « PWFM ») régule aussi la fréquence de ces ouvertures. Allez, un exemple pour digérer cette mécanique des fluides !
- Pour une dose donnée, il est possible de garder la bonne taille de gouttes sur une plage de vitesse jusqu’à 87 % plus large avec le PWFM qu’avec un système PWM ;
- Ou bien, pour une vitesse d’avancement donnée, il est possible de garder la bonne taille de gouttes sur une plage de doses jusqu’à 87 % plus large qu’avec un système PWM.
Comment est-ce possible ? Selon Amazone, le défaut du PWM réside dans la distance parcourue entre deux ouvertures des buses. Il en résulte parfois une répartition longitudinale approximative.
La modulation du nombre de cycles de commutation propre au PWFM (nombre d’ouvertures par seconde) éliminerait ce défaut. Si besoin, l’AmaXact augmente automatiquement la fréquence afin d’éviter une répartition imprécise.

Amazone annonce une meilleure répartition du produit avec une modulation PWFM, comme il le schématise ici. (© Amazone)
Plus de souplesse d’utilisation
Le système « triche » un petit peu sur la pression de pulvérisation. Il la modifie à la marge dans de courtes phases de transition critiques.
Le PWM présente une autre limite que l’AmaXact semble pouvoir dépasser. Le PWM n’utilise qu’une buse. Difficile pour cette buse de maintenir une qualité de pulvérisation constante si des paramètres (vitesse, débit, pression) s’éloignent trop de ses capacités intrinsèques. La modulation de la fréquence d’ouverture étend le bon fonctionnement de cette buse. Faire varier le temps d’ouverture de chaque buse maintient la stabilité des paramètres mentionnés dans une plus grande fourchette d’utilisation.

Ce schéma compare les plages de travail d’un système PWFM comme l’AmaXact à un système PWM. (© Amazone)
Plage de travail augmentée jusqu’à 87 %
Le chauffeur indique une plage de pression, au lieu d’une seule valeur de pression, dans laquelle la buse génère la taille de goutte souhaitée. L’AmaXact régule automatiquement la pression, la fréquence et les temps d’ouverture afin que la qualité d’application reste constamment élevée.
Et voici comment, selon Amazone, le pulvérisateur voit sa plage de travail augmenter jusqu’à 87 % par rapport à un système PWM classique.
L’Amazone AmaXact ouvre des perspectives pour la pulvérisation précise
Par extension, comme le PWFM gère indépendamment chaque buse, il améliore aussi les performances pour homogénéiser les applications de produit dans les courbes, la modulation des doses par cartographies et la gestion des buses dans les recouvrements.
En outre, en se prêtant à la gestion buse par buse, l’AmaXact est compatible avec le spot spraying (ah, encore un anglicisme !), soit la pulvérisation localisée sur les adventices.
Le fait de moduler le temps d’ouverture permet de projeter du produit juste le temps nécessaire pour couvrir la tâche d’adventices. Si un temps de projection court est jugé suffisant par le système, cela économisera du produit.

Grâce à la modulation de fréquence, l’AmaXact améliore des fonctions comme la modulation de doses ou la pulvérisation localisée. (© Amazone)
Amazone annonce aussi que l’AmaXact limite l’usure des composants impliqués dans l’ouverture et la fermeture des buses. Ainsi, en cas de cycle de service élevé, le système passe automatiquement du mode « impulsions » à l’ouverture permanente des buses.
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