Curage des bergeries en service complet à la cuma basque Elgarrekin

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Curage des bergeries en service complet à la cuma basque Elgarrekin

La prestation de curage des bergeries a été lancée par le CA de la cuma Elgarrekin. Le président, Ramuntxo Oteiza, à gauche. ET à droite, l'un des salariés de la cuma, qui délivre cette prestation chez les adhérents.

Depuis deux ans, la cuma Elgarrekin, dans les Pyrénées-Atlantiques, a mis en place une prestation complète de curage des bergeries. Un service qui décolle.

Pour Ramuntxo Oteiza, l’activité de curage des bergeries vient consolider l’activité principale de la cuma Elgarrekin: l’épandage des fumiers. « Sur 2020, sur nos 2000h de tracteur, 25% relèvent de cette activité » souligne-t-il.

« Sachant que cette demande émane des adhérents: les agriculteurs n’ont plus toujours la possibilité de passer trop de temps à charger des épandeurs avec leur tracteur-fourche. Et quand les salariés arrivent, les adhérents ont cette contrainte: à 17h ils doivent aller traire leurs brebis ou leurs vaches. Cela permet aussi aux salariés d’organiser leurs journées de manière plus souple. »

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Cette prestation de curage reste « à la carte »: la cuma peut mettre à disposition un télescopique, deux ensemble tracteur/remorque avec chauffeur, mais l’adhérent peut choisir de ne faire intervenir que le télesco ou participer avec ses matériels s’il le souhaite.

« Cela dépend aussi de la conformation des exploitations » explique Ramuntxo Oteiza.

Organisation du curage

Concrètement, le curage des bergeries se déroulent en hiver, quand les bêtes occupent les bâtiments au maximum. Cette opération se répète 4 à 5 fois par an.

Lorsque l’adhérent choisit de mobiliser les 2 salariés et tous les matériels, les salariés arrivent avec le télescopique, le tracteur et la remorque. Le télesco va servir à faire le curage avec un godet, transporter le fumier de la bergerie à la remorque, pour le transporter soit sur une plateforme ou en bout de champ.

S’ils ont perçu la demande assez clairement, les responsables ont joué la carte de la prudence. « Pendant un an et demi, nous avons loué un télescopique. C’est un investissement de 80.000€, donc il nous fallait être certains d’avoir les heures », précise le président de la cuma.

La première année, le télescopique a fait 150h, et la deuxième 270. La prestation a donc bien rencontré sa demande, même si le président préfère rester prudent: « il nous faut encore 2 ou 3 ans de recul pour confirmer cela. »

Gain de temps

Ramuntxo Oteiza adhère à cette prestation de la cuma. « Ce que nous faisions avec notre tracteur fourche en 10h,  on le fait en 3-4h avec le télescopique, c’est fait pour ça. Alors que le tracteur fourche n’est pas vraiment fait pour ça, » explique-t-il.

La prestation, lorsque les 2 salariés et tout le matériel (télescopique, 2 tracteurs et 2 remorques) est facturée 220€/ (carburant et chauffeurs compris)

Dans le détail:

  • 70€/h pour le télescopique
  • 60€/h pour chaque tracteur
  • 15€/h par benne

« Les salariés, qui ont l’habitude de conduire les télescopiques, sont très efficaces avec », note Ramuntxo Oteiza.

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