Drone en élevage : les utilisations utiles

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Drone en élevage : les utilisations utiles

Le drone fait doucement sa place en élevage, principalement comme outil de surveillance (© AdobeStock)

L’utilisation du drone en élevage bovin était au programme d’une des nombreuses conférences du Sommet de l’Elevage. Un outil qui peut rendre service mais avec une réglementation à prendre en compte.

Le drone en élevage est une réalité. D’après une enquête de l’Idele réalisée en 2023, entre 8 et 9 % des éleveurs disposaient déjà d’un drone. Mais aussi entre 20 et 30 % des personnes interrogées se posaient la question de s’équiper. Parmi les personnes équipées, l’Idele distingue plusieurs catégories. L’opportuniste, qui typiquement, achète un drone pour prendre des photos et amener une preuve de dégâts de sangliers sur des prairies ou du maïs. L’hésitant qui pense qu’un drone peut être utile et rendre service, mais qui s’inquiète des contraintes réglementaires. Le preneur de risque qui est le contraire du précédent. Et enfin le sceptique. Il y en a toujours au moins un. C’est en général celui qui dit que c’est un outil pour ceux qui ne savent pas travailler et que ça ne marchera jamais.

Les utilisations du drone en élevage

drone en élevage.

Utiliser un drone pour limiter les déplacements et gagner du temps  (© Entraid Médias)

Le drone s’utilise régulièrement pour de la surveillance des troupeaux. Cela permet bien sûr de limiter les déplacements et de gagner du temps. Il donne aussi une image du troupeau complémentaire à l’œil humain avec une vue d’en haut. Il peut aider dans certaines taches comme :

  • la vérification des clôtures ;
  • le bon remplissage des abreuvoirs ;
  • le fait qu’aucun animal ne manque à l’appel.

Mais encore aujourd’hui, aucun système intégré au drone ne peut réaliser des opérations de comptage fiable. Pour autant, le drone ne doit pas remplacer le contact avec les animaux ni les différentes tâches et expertises de l’éleveur.

Une réglementation à prendre en compte

drone en élevage

Il est important de se former pour piloter un drone. (@Entraid)

Pour ce qui est de la « catégorie ouverte » qui regroupent les activités réalisables en agriculture, il y a des règles à respecter. Tout d’abord, le pilote doit se former. Le pilote doit toujours avoir la visibilité sur le drone en vol. Il ne doit pas survoler des personnes, ne pas voler la nuit et respecter les hauteurs maximales de vol. Le site du ministère de la Transition écologique présente une page dédiée à la formation de pilote de drone dans la catégorie ouverte.

Côté assurance, il faut vérifier les conditions de sa « responsabilité civile » et faire le point avec son assureur. Toutes ces informations sont aussi à retrouver dans le guide publié en 2023 par l’Idele appelé « Les drones en élevage herbager : opportunités, risques et bonnes pratiques ».

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com

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