Créée en 1948, la cuma de la Croix-au-Bois (40 adhérents, 580 k€ de chiffre d’affaires) est une des plus anciennes du département du Nord. Elle regroupe aujourd’hui 40 adhérents autour d’une multitude de matériels allant des tracteurs à la désileuse automotrice, en passant par les outils de travail de sol, un télescopique, un automoteur de pulvérisation et bien sûr des outils de fenaison. Elle est également propriétaire d’un bâtiment avec un atelier et emploie 2 salariés. «Cinq exploitations adhérentes sont quasiment en cuma intégrale», précise Quentin Destombes, responsable de l’activité fenaison au sein du groupe.
Jusqu’à 9 ha/h
Concernant les outils de fauche, la cuma est équipée d’une faucheuse portée de 4m et d’un groupe de fauche (1 frontale associée à deux outils à l’arrière) offrant une largeur de coupe de 9,5 m. Ce dernier est obligatoirement attelé à un des 6 tracteurs de la cuma. Principalement «le New Holland T7.190 qui offre la meilleure maniabilité. De plus, le tracteur est équipé d’un guidage GPS. Selon la disponibilité et la charge des emplois du temps, un salarié de la cuma ou un adhérent peut prendre le volant (5 chauffeurs possibles)».
«L’objectif est de privilégier le débit de chantier», avec un tracteur adapté et un chauffeur qui connaît bien la machine. Une organisation qui permet d’atteindre un débit de chantier maximal de 9 ha/h, en travaillant à 12 km/h. Lorsqu’un adhérent a une parcelle à faucher, il appelle le responsable de l’activité ou un des salariés.
«Nous allons alors recenser les éventuels besoins des autres adhérents afin de regrouper les chantiers. L’objectif est bien sûr de rationaliser et de regrouper les chantiers pour être efficace. Mais le combiné Kuhn est facile à atteler/dételer, donc ce n’est pas un souci. Il peut donc arriver d’atteler pour un adhérent qui a 10ha à faucher.»
Concernant la seconde faucheuse de la cuma, elle peut être attelée au besoin sur le tracteur d’un adhérent.