En s’unissant pour partager une ressource humaine, les membres du groupement d’employeurs de Sainte-Anne-Saint-Priest, en Haute-Vienne, bénéficient d’une expertise et d’une expérience diversifiée. Cela leur permet aussi de développer leurs exploitations. De plus, cette approche favorise l’efficacité, la flexibilité et la rentabilité. Pour cela, la cuma lève simplement l’option « Groupement d’employeurs” dans ses statuts.
Un groupement d’employeurs pour mutualiser la main-d’œuvre
Une première expérience positive d’accès à l’emploi, grâce au partage en groupement d’employeurs.
La mise à disposition d’un employé en intercuma permet aux adhérents des cuma de Saint-Symphorien-sur-Couze et de la Villemichel de partager les coûts salariaux. Grâce à ce fonctionnement, ils réduisent ainsi les charges d’exploitation et améliorent leur rentabilité globale.
Les salariés de cuma peuvent bien sûr conduire et entretenir les machines de la cuma.
Cette collaboration entre les cuma démontre à quel point la coopération peut être bénéfique pour la gestion des ressources humaines.
Ce qu’ils en disent
Suite à un agrandissement, Damien Fabre, éleveur bovin, adhérent du GE de Sainte-Anne-Saint-Priest (87) avait besoin d’une personne en plus. “Mais sans avoir un salarié à mi-temps ou à plein temps parce que je n’en avais pas les finances”, souligne-t-il.
Le recours à un salarié via un service complet ou en groupement d’employeurs en cuma permet aux éleveurs de se délester de tâches chronophages.
Sylvain Lavergne, éleveur bovin, président du GE de Sainte-Anne-Saint-Priest (87), apprécie le système. “Ça amène un apport de main-d’œuvre qui n’est pas négligeable et à des coûts qui sont plutôt raisonnables et mutualisés”, déclare-t-il.
L’éleveur de Haute-Vienne, Jordan Lavalette, a participé à la création d’un groupement d’employeurs, utile pour pallier le manque de main-d’œuvre.
Jordan Lavalette, éleveur bovin et ovin, président de la cuma de Saint-Symphorien-sur-Couze (87), explique, quant à lui, n’avoir “pas assez de recul pour prendre des salariés individuellement”. “C’est ainsi qu’est venue l’idée d’employer quelqu’un pour venir nous aider chacun et constituer un groupement d’employeurs”, ajoute-t-il.
Le groupement d’employeurs embauche Bill, le chauffeur de la presse à balles cubiques.
Bill, le chauffeur de la presse à balles cubiques, arrive avec l’outil, il presse. “Nous, on peut rentrer la marchandise dans la foulée. On a un gain de place, donc un gain de temps.”, se félicite Claude Feissat, éleveur bovin, président de la cuma de la Villemichel (87).
Mutualiser la main-d’œuvre en intercuma
Les groupements d’employeurs ont, en outre, pu bénéficier d’un accompagnement spécifique de la part de la fédération départementale des cuma de la Haute-Vienne.
Cet appui a permis de mettre en place ces regroupements et d’adapter les structures en fonction des besoins évolutifs.
Cette démarche révèle l’importance de l’encadrement et du soutien organisationnel des fédérations des cuma de proximité pour concrétiser de telles initiatives, bénéfiques pour l’ensemble des acteurs impliqués.
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- Groupement d’employeurs en cuma, mode d’emploi.
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