Rendez-vous le 21 septembre pour MécaMaïs !

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Rendez-vous le 21 septembre pour MécaMaïs !

100 % maïs...ou presque : l'édition 2023 de Mécamaïs se déroule cette année le jeudi 21 septembre à Bernède, dans le Gers, tout près des Landes.

Avis aux producteurs de maïs : le 21 septembre 2023 se tient la 6e édition de Mécamaïs. Cet évènement du réseau cuma est une vitrine de l’innovation, mais il est aussi porteur de solutions pour l’adaptation des exploitations.

Dédiée au maïs, cette édition 2023 de MécaMaïs se tient à Bernède, dans le Gers et à proximité des Landes, au coeur du bassin de l’Adour. Avec un plateau exceptionnel de machines, d’innovations, d’experts de terrain et de vitrines variétales.  Venez assister à la seule grande manifestation agricole en France dédiée à la production de maïs. Pour vous accompagner dans vos réflexions autour de la récolte, du travail du sol, du semis, notamment le semis rapide de précision. N’hésitez pas à réserver vos billets pour MécaMaïs en ligne.

Au programme de Mécamaïs 2023

Cette édition, sur une journée, s’articule autour de deux ateliers techniques, deux « raids » de machines et d’un Grand débat. Les visiteurs pourront aussi venir interroger concessionnaires et constructeurs tout au long de la journée dans le Village des exposants.

Les fédérations de cuma du bassin de l’Adour organisent aussi deux visites thématiques: le pôle Maïs semence, ainsi que le pôle Triage, séchage et stockage du maïs.

Le grand débat : comment concilier économie et attentes sociétales en production de maïs?

Outre les fortes contraintes techniques et économiques qui pèsent sur les producteurs de maïs, les attentes sociétales s’accumulent. Dans un environnement de plus en plus complexe aussi aux niveaux environnemental et climatique, comment poursuivre la production de maïs sur son exploitation?

La filière est scrutée, notamment sur ses composantes intrants et irrigation. L’objectif de ce forum-débat est de permettre aux maïsiculteurs de se situer dans cet environnement mouvant et dans ces rapports de force. Mais aussi d’appréhender les innovations de la filière et les conditions auxquelles ils pourront continuer à produire et vivre de leur métier.

Franck Laborde, président de l’AGPM, dressera un panorama des enjeux qu’affrontent les producteurs de maïs, mais aussi les nouveaux débouchés, le poids toujours plus important de la qualité, au détriment des quantités, les améliorations génétiques et les technologies en cours. Un propos illustré par l’intervention de Laurent Guerreiro, de la RAGT, qui développera les axes de recherche du semencier en lien avec les contraintes climatiques. Mais également d’une start-up travaillant sur l’amélioration de la résistance des semences aux conditions climatiques sèches.

Jean-Luc Capes, président de l’Association de la gestion de l’irrigation landaise (Agil), en lien avec un représentant de l’Agence de l’eau Adour Garonne, évoqueront la nécessaire responsabilisation de tous les usagers de l’eau, agriculteurs, industriels, collectivités et consommateurs compris. Enfin, deux agriculteurs, riches d’expériences collectives, viendront rebondir et témoigner: François Coutant, doté d’une grande expérience en agriculture de conservation, et Fabrice Casteraa, mobilisé sur le thème de l’innovation technologique et de l’évolution des pratiques, grâce à la cuma.

[Atelier n°1] Récolte du maïs… mais pas seulement!

Les moissonneuses-batteuses récentes, très performantes, doivent être réglées avec finesse pour répondre aux nouveaux enjeux que sont la variété des espèces récoltées… et des critères qualitatifs et sanitaires toujours plus stricts.

Coopératives et négoces sont toujours plus stricts sur la qualité des récoltes, en lien avec des problématiques sanitaires telles que les mycotoxines et l’expansion du datura. Les récoltes sont aussi de plus en plus diverses dans le bassin de l’Adour. Les moissonneuses-batteuses ramassent désormais du soja, du tournesol, du colza, du blé, de l’orge, des lentilles, de la féverole, du chanvre… dans ce secteur traditionnellement dévolu au maïs. La performance est au rendez-vous sur les nouvelles machines, mais cette variabilité énorme entre cultures et exigences grandissantes sur la qualité et la propreté des récoltes requièrent toujours plus de  technicité de la part des chauffeurs.

Les principaux constructeurs de moissonneuses-batteuses viendront présenter et défendre les spécificités de leurs machines. Nicolas Thibaut, expert indépendant et spécialiste des moissonneuses-batteuses, viendra détailler les différents types de systèmes de battage: conventionnel, hybride et axial. Il explorera aussi avec les participants les réglages qui permettent d’atteindre l’optimum dès la récolte, en particulier l’outil frontal, les réglages batteur-contre-batteur, la vitesse des ventes, les grilles… Il détaillera en particulier quel organe frontal est adapté à quel type de culture: coupe à tapis? à lamier flex? cueilleur à becs? pick-up à doigts? et pourquoi pas fauchage-andainage? coupe à tournesols?

Franck Camet-Lassalle, président de la charte Maïs Qualité classe A, présentera les divers axes de travail de l’association en vue de sensibiliser au mieux les producteurs à l’obtention d’un grain de qualité et sain.

[Atelier n°2] Travail du sol et couverts: une brochette d’experts

Il n’y a aujourd’hui plus de mystère: prendre soin de ses sols, c’est raisonner les opérations mécaniques et la gestion des couverts végétaux dans ses rotations.

Simples sur le papier, ces opérations requièrent davantage d’attention, de technicité et de surveillance… quand ce n’est pas de reconfigurer complètement ses manières de travailler. Heureusement, spécialistes et passionnés ont développé des références dans toutes les régions et filières. En secteur à dominante maïs, comme ailleurs, il s’agit en priorité de se pencher sur les rotations culturales, gagner en technicité sur l’implantation et la destruction des couverts, préserver les structures et la chimie des sols à travers le semis direct et le raisonnement des masses de machines qui évoluent sur les parcelles.

Les visiteurs pourront se confronter aux experts pour chiffrer et documenter les bénéfices des couverts végétaux, devant une vitrine implantée pour l’occasion. Mais aussi bénéficier de « trucs » éprouvés pour observer sols et plantes. Ils pourront aussi visualiser en « live » l’impact du poids des machines sur les différents horizons d’un sol, accompagné d’un témoignage sur la gestion de la monte des pneus en exploitation. Et enfin, partager un retour d’expérience sur la réintégration de productions animales au sein d’une exploitation de grandes cultures. Liée bien sûr à l’impact sur les sols!

[Raid] Défilé de semoirs de précision

Le semis, c’est cette étape à la fois symbolique et concrète qui conditionne en bonne partie la réussite de la culture du maïs.

Les surfaces augmentent, les fenêtres météo se réduisent, et la rentabilité des entreprises est de plus en plus liée à la performance, à toutes les étapes des itinéraires culturaux. La réussite du semis  conditionne en bonne partie la réussite de la culture du maïs… comme celle de toutes les cultures qui l’accompagnent aujourd’hui.

Les visiteurs, dans cet atelier, vont voir évoluer les différents semoirs monograines électriques sur le marché. Cela leur permettra de se rendre compte de la performance et de la régularité que permettent ces machines. Avec des débit de chantier qui dépassent souvent les 10km/h, en fonction du parcellaire et de la préparation, on double quasiment la mise par rapport aux générations de semoirs précédentes. La régularité du semis, à la fois entre grains et en profondeur, permet d’atteindre sans forcer les 10% d’économies sans diminuer le rendement. L’accès aux semoirs monograines électriques se démocratise, en partie grâce aux subventions. Cet atelier permettra de démystifier le fonctionnement de ces semoirs. Ils permettent dans certains cas, et selon les options choisies,  d’intervenir en labour, en techniques culturales simplifiées ou en semis direct avec la même machine. De vrais « couteaux suisses », qui méritent le détour.

[Raid] Défilé de matériels de travail du sol et plantation des couverts

Le panel de techniques et de matériels pour le travail du sol et l’implantation des couverts est vaste. En fonction de leurs types de sols et de leurs itinéraires culturaux, les professionnels pourront voir évoluer des matériels qui travaillent le sol à différentes profondeurs, de type décompacteurs ou déchaumeurs à dents, mais aussi des matériels de préparation des surfaces plus superficiels, de type déchaumeurs à disques, cover-crops, semoirs types TCS…

Les visiteurs pourront voir les matériels en situation et comprendre le fonctionnement des pièces de travail. L’objectif est de déployer devant leurs yeux des matériels en capacité de semer rapidement, et avec les meilleurs taux de réussite possible, des couverts multi-espèces complexes. Ils pourront ainsi préciser ou finaliser leurs choix techniques et leurs investissements. Mais aussi interpeller constructeurs et distributeurs présents, avec les éléments concrets qu’ils auront pu visualiser lors de ce raid.

[Pôle] Visite dédiée au maïs semence

Les visiteurs intéressés par la filière Maïs semence, et les matériels dédiés, pourront suivre un parcours sur-mesure concocté par la fdcuma Landes-Béarn-Pays basque. À commencer sur le stand « Maïs semence », situé dans l’Espace d’exposition, avec un parcours parmi les exposants, des témoignages et des rencontres avec les constructeurs.

Sur le stand dédié au parcours « Maïs semence », dans l’Espace Exposition, seront projetés des témoignages de cuma positionnées sur l’activité de production de maïs semence.  Des échanges avec les constructeurs de matériels spécifiques permettront aux visiteurs d’en savoir davantage sur les matériels de castration, pulvé, récolte, triage…

[Pôle] Visite dédiée au triage, au séchage et au stockage du maïs

La fdcuma640 a construit un parcours spécifique dédié aux agriculteurs intéressés à ramener la plus-value du maïs sur leurs exploitations, au plus près des territoires, en triant, stockant et séchant le grain en groupe. Les professionnels pourront débuter ce parcours sur mesure sur le stand « Triage, séchage, stockage » de la fédération des cuma Béarn-Landes-Pays basque,  situé dans l’Espace d’exposition. Ils pourront ensuite suivre un parcours parmi les exposants et assister à des échanges et démonstrations ciblées.

Sur le stand dédié au parcours  « Triage, séchage, stockage », dans l’Espace exposition, seront projetés des témoignages vidéo de cuma positionnées sur ces activités, ainsi que des panneaux rassemblant les données économiques issues de groupes expérimentés. L’occasion aussi d’échanger avec un de ces groupes et de détailler les machines des constructeurs de matériels spécialisés dans ces filières présents à MécaMaïs.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :