Cuma cherche osiériculteurs

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Cuma cherche osiériculteurs

La culture de l’osier demande un savoir-faire technique, tout comme son façonnage. Il y a de la place dans la cuma pour accueillir de futurs osiériculteurs. (Photo : coopérative Vannerie de Villaines)

Créée en janvier 1993, la cuma des osiériculteurs de Touraine (Indre et Loire) poursuit son bonhomme de chemin d’un pas sûr. Néanmoins, elle serait ravie d’accueillir de plus jeunes producteurs pour prendre la relève des plus anciens.

En tout, la cuma presque trentenaire, fédère 25 adhérents dont 20 toujours actifs. Son chiffre d’affaire est modeste puisqu’il n’atteint que 8.061€ en 2020. Une grosse partie des matériels est en effet amortie, mis à part le tracteur. La production d’osier s’étend sur 20ha concentrés sur la commune de Villaines les Rochers et les communes limitrophes. La taille des exploitations va de 3-4ha maxi, à 50ares minimum.

Les osiériculteurs cultivent, récoltent puis transforment l’osier. Ils sont en réalité osiériculteurs-vanniers pour la plupart. La majorité travaillent également en lien avec la coopérative de Vannerie basée sur la commune. Les liens entre la cuma et la coop sont étroits: mêmes adhérents, AG le même jour… L’activité de la coopérative est consacrée à la transformation et à la commercialisation des objets à base d’osier. 25 salariés y confectionnent et vendent des produits réputés de haute qualité. Des objets très  prisés dans les secteurs de la boulangerie, de l’agencement de magasin, de l’hôtellerie, de la restauration, de la décoration…

Des matériels atypiques pour la production d’osier

Le parc de la cuma rassemble des matériels classiques comme un tracteur, pulvérisateur, gyrobroyeur, plateau-remorque. Mais aussi des matériels spécifiques:  lève-palette, motoculteur, récolteuse à osier qui coupe le végétal comme une faucheuse à herbe, cercleuse (pour attacher l’osier), 16 décortiqueuses (pour le décortiquer), une «recépeuse» (recépage des plantations d’osiers)…. Dans un souci de rendre cette production plus agroécologique, certains adhérents verraient bien aussi l’acquisition d’une bineuse, évoque Corentin Bizière qui préside la cuma depuis une quinzaine d’années «Nous souhaiterions aussi que de nouveaux producteurs intéressés par cette culture et par la vannerie, nous rejoignent» plaide le Président. C’est déjà le cas pour la nouvelle trésorière de la cuma récemment installée…

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