Que signifie le dernier rapport du Giec pour les agriculteurs ?

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Que signifie le dernier rapport du Giec pour les agriculteurs ?

Les incendies, tels que ceux vécus pendant l'été 2022 en Nouvelle-Aquitaine, font partie des stigmates les plus visibles du changement climatique en France. Crédit: AdobeStock

Le dernier rapport du Giec clôture un long cycle de travail scientifique. Il fournit des pistes aux agriculteurs, pour comprendre comment vont s'orienter les futures politiques agricoles.

SOMMAIRE
Le Giec a publié le 20 mars 2023 son dernier rapport de synthèse, qui compile et résume les six rapports déjà publiés depuis le début de son sixième cycle, débuté en 2015. Un résumé de synthèses scientifiques destiné aux décideurs, à tous les niveaux.   Une fenêtre d’action désormais très étroite C’est un peu le rapport « de la dernière chance » si l’humanité souhaite se mobiliser pour contenir le réchauffement climatique sous la barre du 1,5 °C supplémenta...

En résumé

A quoi sert le rapport du Giec pour les agriculteurs?

Le rapport du Giec publiée le 20 mars 2023 résume les six rapports précédents. Il synthétise l’ensemble des résultats scientifiques les plus récents et solides autour du changement climatique. Il est utile aux agriculteurs car il peut leur permettre de comprendre comment ils peuvent contribuer à atténuer et à lutter contre le changement climatique. En réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre. Et surtout en contribuant à stocker du carbone dans les sols et les plantes.

Comment les agriculteurs peuvent contribuer à lutter contre le réchauffement climatique?

Le consensus scientifique fourni par les experts du Giec préconise les solutions suivantes:

  • La protection et la restauration des écosystèmes, en particulier des forêts et de ceux riches en carbone (zones humides, tourbières, marais, etc.).
  • La modification des régimes alimentaires vers davantage de protéines végétales.
  • La réduction des pertes et du gaspillage de produits et matières premières alimentaires à tous les niveaux.
  • L’intensification des pratiques agroécologiques avec notamment la réduction des émissions de méthane et protoxyde d’azote.
  • La sélection variétale.
  • Le développement de l’agroforesterie.
  • L’adaptation à l’échelle de territoires.