Embaucher un apprenti en 2025 : ce qu’il faut savoir

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Embaucher un apprenti en 2025 : ce qu’il faut savoir

L'apprenti travaille selon la durée légale du travail. (Crédit : Adobe Stock)

Embaucher un apprenti en 2025 reste une démarche avantageuse, mais elle nécessite une bonne anticipation, notamment sur le plan administratif. Le point avec le CERFrance.

Recruter un apprenti est une opportunité précieuse pour les TPE : former un futur collaborateur, transmettre un savoir-faire, tout en bénéficiant d’aides financières. Mais cette démarche implique aussi de respecter un certain nombre de règles, qui ont évolué en 2025. Mode d’emploi de l’embauche d’un apprenti en 2025.

Les démarches à suivre

L’embauche d’un apprenti commence par la signature d’un contrat d’apprentissage, conclu entre l’entreprise, l’apprenti (ou son représentant légal s’il est mineur) et le centre de formation (CFA). Ce contrat doit être ensuite transmis à l’OPCO (opérateur de compétences) compétent, qui l’instruit et le valide.

Depuis cette année, certains OPCO, notamment pour les entreprises relevant du régime MSA, exigent que le DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels) soit joint au dossier. Cela signifie que l’entreprise doit avoir réalisé ce document en amont, ce qui n’est pas encore systématique dans les petites structures. Il est donc essentiel d’anticiper cette formalité.

À lire : Absence de DUER : quels risques pour l’employeur agricole ?

Conditions et aides financières pour l’embauche d’un apprenti en 2025

Pour les contrats conclus en 2025, l’État propose une aide unique pouvant aller jusqu’à 5 000 € pour la première année (6 000 € pour le recrutement d’apprentis en situation de handicap), quel que soit l’âge de l’apprenti.

Cette aide est versée automatiquement par l’ASP, sous réserve que le contrat soit éligible et correctement transmis.

Rémunération et exonérations

La rémunération minimale d’un apprenti dépend de son âge et de son année de contrat. Elle se calcule en pourcentage du SMIC. Depuis le mois de mars, l’exonération de cotisations sociales dont bénéficiaient les apprentis a été réduite à 50 % du SMIC (contre 79 % auparavant).

Dans le détail :

  • Pour les apprentis de moins de 18 ans :
    • 1ʳᵉ année : 27 % du SMIC.
    • 2e année : 39 % du SMIC.
    • 3e année : 55 % du SMIC.
  • Pour les apprentis de 18 à 20 ans :
    • 1ʳᵉ année : 43 % du SMIC.
    • 2e année : 51 % du SMIC.
    • 3e année : 67 % du SMIC.
  • Pour les apprentis de 21 à 25 ans :
    • 1ʳᵉ année : 53 % du SMIC.
    • 2e année : 61 % du SMIC.
    • 3e année : 78 % du SMIC.
  • Pour les apprentis de 26 ans et plus :
    • 1ʳᵉ année : 100 % du SMIC ou SMC.

Durée du travail et dérogations

L’apprenti travaille selon la durée légale du travail (35 h/semaine), avec des aménagements possibles selon l’âge.

Pour les mineurs, on peut demander des dérogations pour travailler au-delà des horaires habituels ou sur des machines spécifiques, sous conditions strictes.

À lire : Ai-je le droit d’embaucher un mineur sur mon exploitation ?

Le conseil du juriste pour l’embauche d’un apprenti en 2025

Pensez à mettre à jour votre DUERP avant toute démarche, et à vous rapprocher de votre gestionnaire de paie pour connaître les particularités spécifiques à votre secteur.

Pour plus d’informations, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :


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