En CDI après un contrat de professionnalisation

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En CDI après un contrat de professionnalisation

Laurent Malis (à gauche), président de la cuma et employeur de Lucas Ramond (à droite), qui a enchaîné un CDI à la suite d'un contrat de profesionnalisation.

Après qu'il y ait effectué un contrat de professionnalisation, la cuma viti-rizicole de Saladelles, à Marseillette, a embauché Lucas Ramond en CDI. Une situation qui satisfait les deux parties.

« Jusqu’à l’arrivée de Lucas Ramond en contrat de professionnalisation, explique Laurent Malis, président de la cuma, les adhérents se chargeaient de conduire ces matériels, ou bien je le faisais pour les machines les plus délicates comme la moissonneuse-batteuse. » Le siège de la cuma de Saladelles se trouve sur le domaine de Saint-Gabriel. Il se situe au cœur de l’étang asséché de Marseillette. Dans cet écosystème très particulier, où les agriculteurs produisent des vins, des fruits et du riz, la cuma fournit à cinq exploitations de très gros matériels : machine à vendanger, bien sûr (option pré-tailleuse), mais aussi niveleuse, draineuse, pelle mécanique pour le curage des fossés et moissonneuse-batteuse à riz.

Le contrat de professionnalisation, un bonus pour l’employeur

La cuma de saladelles où Lucas a suivi un contrat de professionnalisation

Dans cet écosystème très particulier, où les agriculteurs produisent des vins, des fruits et du riz, la cuma fournit à cinq exploitations de très gros matériels.

« Lucas a commencé son contrat de professionnalisation en juillet 2021. Mais nous le connaissions déjà car il a fait une partie de ses stages ici. Il a terminé son contrat pro en janvier 2022, et dès février, nous l’avons embauché en CDI. », poursuit M. Malis, avant d’ajouter : «Lucas a souhaité entrer dans la vie active dès la fin de sa terminale et il est passionné de conduite. Il est fils d’agriculteur. D’ailleurs, son père est président de la cuma de GiProFel, à quelques kilomètres d’ici. »

« Il apprend vite, sur des machines qui demandent de la dextérité, souligne l’employeur. Il a appris à conduire la machine à vendanger de nuit, pour nos blancs par exemple . La maîtrise de la niveleuse, équipée d’un laser, ou de la draineuse n’est pas évidente non plus. Mais il gère tout cela très bien !»

Un service complet pour les adhérents

Les activités de la cuma sont donc désormais proposées aux adhérents en service complet s’ils le souhaitent, sauf pour la machine à vendanger, qui est désormais exclusivement entre les mains de Lucas.

Avec un sacré bonus : « C’est plus simple pour l’entretien de ce type de machines un peu sophistiquées », reconnaît Laurent Malis. Et cela permet aux adhérents de se dégager du temps qu’ils consacraient auparavant à la conduite.

« Pratiquement tout me plaît dans ce poste, confirme Lucas Ramond. Je peux travailler avec des gens, les aider. La vigne aussi m’intéresse. Laurent m’organise les chantiers et gère les instructions. Ici, il y a des tracteurs vignerons et agricoles, il faut savoir tout faire, et il y a des changements en permanence, de météo. »

Le jeune homme,  qui est « un grand taiseux », selon les mots de son patron, a néanmoins l’air se se sentir à son poste comme un poisson dans l’eau.

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