Ils divisent leurs charges de méca par deux, trois… ou huit

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Ils divisent leurs charges de méca par deux, trois… ou huit

Trois agriculteurs ont accepté de partager leurs factures de cuma.

Ces trois adhérents de cuma périgourdines ont accepté de partager leurs factures. Combien paieraient-ils s’ils devaient financer eux-mêmes les matériels qu’ils utilisent ? Et s’ils s’offraient, ne serait-ce qu’un parc de matériels valant la moitié de ce que leur offrent leurs cuma ?

SOMMAIRE

Avec l’installation en cuma les charges de méca se réduisent considérablement. Car cela permet de partager les matériels et, par conséquent, les factures qui vont avec. Trois agriculteurs implantés en Dordogne témoignent.

Florent Claudel, adhérent à la cuma de Beleymas, décortique ses charges de méca

Cet agriculteur est installé en gaec à Montagnac-la-Cremps, 80 % des matériels du gaec sont en cuma.

Florent Claudel en Gaec analyse ses charges de méca

Florent Claudel est producteur de lait, châtaignes et céréales (©Lucie Roth).

Matériels de la cuma utilisé par le gaec

Barre de guidage, balayeuse, remorque, benne, bétaillère, broyeurs, cover crop, déchaumeur, décompacteur, épandeur engrais, épandeur fumier, enrubanneuse, fagoteuse, herse rotative, malaxeur, plateau fourrager, pulvérisateur, combiné de semis, tonne à lisier, tracteur épareuse.

État du parc matériel de la cuma

50 % du matériel en cours d’amortissement, principalement les petits matériels. 

Matériel d’épandage récent et de précision : épandeur engrais DPAE et pesée, pulvérisateur DPAE avec coupure GPS des tronçons.

Montant du parc vs facture de la cuma

Des charges de méca bien moins lourdes en cuma

Et… s’il voulait s’équiper en individuel ?

Un rapide calcul : si Florent Claudel souhaitait investir lui-même dans ces matériels, il ne serait pas obligé d’acheter tout neuf. En conservant du confort et de la précision de travail, faisons l’hypothèse d’un total d’achat à 50 % du prix d’achat de la cuma. Avec par exemple un pulvérisateur à 15 000 € (sans GPS), un cover crop à 8 000 € (état incertain) Cela équivaudrait à un investissement total de 125 572 €. Et à un amortissement sur 5 ans, à 25 115 € par an,
ce sans compter les frais financiers, assurances, entretien
et réparation.

En résumé

Analyse des charges de méca de Jérémy Lespinasse, adhérent à la cuma de Saint-Geniès

L’esploitation de Jérémy Lespinasse se trouve à Saint-Geniès. 50 % de ses matériels sont en cuma.

Jeremy Lespinasse en dordogne

Jérémy Lespinasse est producteur de volailles et de céréales.

Matériels des cuma utilisé au sein de l’exploitation

Jérémy Lespinasse utilise 6 matériels. Tous sont en cours d’amortissement sauf les bennes, un broyeur facturé à l’adhérent plus les heures, une épareuse, facturée à l’heure, une minipelle, facturée à l’adhérent et à l’heure, et un tracteur.

Montant du parc vs facture de la cuma

Des charges de méca moins importantes pour le matériel utilisé en cuma

Et… s’il voulait s’équiper en individuel ?

Un rapide calcul : si Jérémy Lespinasse souhaitait investir lui-même dans ces matériels, il ne serait pas obligé d’acheter tout neuf. En conservant du confort et de la précision de travail, faisons l’hypothèse d’un total d’achat à 50 % du prix d’achat de la cuma.

Cela équivaudrait à un investissement total de 63 690 €. Et à un amortissement sur 5 ans, soit 12 738 € par an, ce sans compter les frais financiers, assurances, entretien, réparation.

En résumé

Patrice Teillet, adhérent aux cuma de Granges-d’Ans, de Hautefort, d’Anlhiac et de Saint-Rabier

Patrice Teillet est installé à Granges-d’Ans. 50 % de ses matériels sont en cuma.

Patrice Teillet en Dordogne décortique ses charges de méca

Patrice Teillet est producteur de noix, céréales et bovins viande.

Matériels des cuma utilisé au sein de l’exploitation 

Patrice Teillet utilise 19 matériels dont 10 sont récents (donc en cours d’amortissement). Matériels amortis : épareuse, vibreur, fendeuse de bûches, tarrière, herse à prairie. Matériels non-amortis : bennes, épandeurs à fumiers, fendeuse de bûches, fagoteuse, herse à prairie, combiné de semis, tracteur, broyeur de branches, cover crop, atomiseur, vibreur, ramasseuse à noix, broyeur, épareuse, mini-pelle.

Montant du parc vs facture de la cuma

Et… s’il voulait s’équiper en individuel ?

Un rapide calcul : si Patrice Teillet souhaitait investir lui-même dans ces matériels, il ne serait pas obligé d’acheter tout neuf. En conservant du confort et de la précision de travail, faisons l’hypothèse d’un total d’achat à 50 % du prix d’achat de la cuma.

Cela équivaudrait à un investissement total de 175 500 €.
Et un amortissement sur 5 ans, soit 35 100 € par an, ce sans compter les frais financiers, assurances, entretien, réparation.

En résumé 

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