Comment réduire le risque de contamination lors du partage des matériels ?

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Comment réduire le risque de contamination lors du partage des matériels ?

Le nettoyage des matériels en fin de chantier réduit le risque de diffusion des maladies bovines.

Le réseau cuma en Normandie diffuse ses préconisations pour limiter les risques de contaminations lors du partage de matériels. Travailler en collectif et s’engager en filière qualité n’est pas incompatible.

Le partage de matériels induit un risque de contaminations, des cultures par les OGM, du lait, des troupeaux, etc. Ce risque est plus ou moins manifeste selon l’outil et la situation. Surtout, des bonnes pratiques permettent de le réduire. Le réseau cuma en Normandie publie ainsi une liste de préconisations, sous la forme d’un tableau. Ce document est issu du projet Filières Qualité et mécanisation partagée qui implique aussi l’union des AOP et Littoral normand. Il vise à analyser « les risques de contamination – OGM, pathogènes du lait cru, maladies, etc. – avec les matériels potentiellement à risques, explique Manon Lebrun, chargée d’études de la frcuma Ouest. L’objectif est que les producteurs limitent le risque. Et qu’ainsi ils puissent s’engager dans des filières qualité et continuer à partager le matériel. »

Le bon sens limite les risques de contamination lors du partage de matériels

Pour chaque type de matériels, le tableau caractérise le risque, ou les risques. Il pointe également les cahiers des charges concernés. Par exemple, mal nettoyés, les outils d’épandage sont un menace pour les producteurs en filière AOP lait cru. Idem pour la bétaillère. Elle doit donc être « systématiquement désinfectée », aussi par rapport au risque de véhiculer des maladies du troupeau. La chargée d’études rassure ainsi. « Il y a beaucoup de mesures de bon sens, que les collectifs mettent déjà en place. C’est une question de respect de rendre propre le matériel à son voisin. »

Les groupes concernés par des filières sans OGM ou l’agriculture biologique doivent également être rigoureux autour de leurs semoirs, ou de la désileuse automotrice. C’est d’ailleurs ce matériel qui est à l’origine de ce travail d’analyse et d’enquête. En 2018, un collecteur de lait sans OGM avait en effet refusé le lait d’un adhérent à un groupe de désilage.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :

Et retrouvez ici le tableau de synthèse