Le Balecollect sert à stocker les bottes de paille sur le convoi de pressage, le temps qu’il atteigne une zone de dépose définie.
Plus qu’il n’y paraît, le chantier de récolte de paille est impactant. Car il joue en plus sur le démarrage de la culture d’après. Des matériels existent, avec l’argument de rendre l’opération plus efficace.
Plus vite la paille est sortie du champ, plus tôt l’agriculteur pourra lancer son semis suivant. Dans le cadre du Mécasol du 21 septembre, des animateurs cuma ont pisté deux solutions qui préparent le travail des engins de manutention.
Entre le passage de la presse et celui du télescopique, l’outil développé par Arcusin assemble les balles en piles. Cette solution ajoute donc une intervention dans la chaîne de récolte. Par voie de conséquence, il faut un tracteur et une personne supplémentaires. En contrepartie, l’outil de chargement n’aura plus qu’à travailler pile par pile, au lieu de botte par botte. Outre la réduction de ses déplacements, le gain porte beaucoup sur la rationalisation du nombre de manœuvres.
L’Arcusin rassemble les bottes. Il forme une pile que l’engin de levage peut directement charger.
Toutes les bottes de paille tombent dans la même zone du champ
De son côté, l’ajout d’un groupeur de bottes dispense de ce renforcement d’équipe. En revanche, le Balecollect de Krone laisse les bottes au sol, comme d’ordinaire. Néanmoins le groupeur permet de les lâcher par deux ou par trois, et à un endroit choisi. Ce système restreint donc grandement la zone de travail du chargeur.
La formation d’une pile de bottes de paille avec un chargeur implique de multiples manœuvres.
Agronomie et temps de travail
Dans les deux cas, les bénéfices attendus portent aussi sur le temps de travail, et même le tassement du sol. Reste à en évaluer la réalité. «Nous avons équipé l’ensemble des outils d’un chantier de récolte avec des boitiers de suivi. Ainsi nous pourrons comparer ces solutions à un ramassage classique. Nous regarderons le temps passé en fonction du nombre de bottes», explique Samuel Nicolas, animateur de l’Union des cuma en rappelant que «plus on le sème tôt après la moisson, plus on augmente ses chances d’avoir un couvert suffisamment développé à l’automne.»
Le groupeur sur la presse évite au chargeur de couvrir toute la parcelle.
Les résultats du suivi par les animateurs de cuma serviront à une analyse présentée à Mécasol. Ils enrichiront le panorama des différentes solutions qui existent sur le marché. Rendez-vous le 21 septembre, à Saint-Martin-des-Noyers (Vendée).
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