Les cuma s’intéressent à l’arrachage de betteraves

Partager sur

Les cuma s’intéressent à l’arrachage de betteraves

L'arrachage des betteraves était au centre des échanges de l'AG de la Fdcuma du Loiret le 4 décembre dernier à Coudroy. Jean–Camille Faucher, du syndical régional betteravier du Centre est venu présenter les principaux tenants et aboutissants de la récolte betteravière.

Les  cuma sont bien présentes dans ce secteur d’activité aux côté des ETA. Le diaporama  présenté à l’AG, a clairement montré la progression régulière des intégrales au détriment des arracheuses tractées et des automotrices pour lesquelles, les offres de machines neuves se réduisent. L’élément « prix » entre en compte bien sûr dans les critères de choix. Mais aussi : les questions de main d’oeuvre exigée pour la réalisation des chantiers, de portance des sols selon le modèle retenu, d’efficience du circuit de nettoyage pour éviter la tare terre, … Le représentant du syndicat a détaillé également, les principaux résultats d’une étude prospective  qui montre les marges de manoeuvre  à la portée des planteurs  dans ce domaine.

Une intégrale pour 570 ha
Le témoignage de de la cuma des Genêts dans l’Oise a illustré justement les enjeux relatifs à la maîtrise chantiers  collectifs. Cette cuma est dotée d’une intégrale pour 570 ha, au bénéfice de 16 adhérents situés dans un rayon de 15 km. Le groupe en est à sa 4 ème intégrale. « Attention, la présence de cette machine ne supprime pas pour autant la nécessité d’avoir 1 ou 2 bennes en complément pour atteindre un débit de chantier intéressant » explique Xavier Piot, l’un des responsables. La dernière machine acquise par le groupe est une Ropa Panther 4 roues motrices, payée  455 000 €. Coût facturé : 190 €/ha, main d’œuvre et gasoil compris. Ce témoignage sera peut être l’élément déclencheur pour deux cuma du Loiret, la cuma du Ronçeau et sa voisine de Vimory, qui ont en projet l’achat en commun d’une arracheuse intégrale Ropa, modèle Tiger. Un bon point pour ces deux cuma puisque l’arrachage de betteraves est un peu comme l’ensilage, une activité « fédératrice » dans les groupes.

Notre photo : Jean–Camille Faucher, du syndicat régional betteravier du Centre

ean–Camille Faucher syndicat régional betteravier Centre

 

 

 

 

 

 

Notre photo : Xavier Piot de la cuma des Genêts dans l’Oise

xavier piot cuma des genets