A la cuma de Quarante Sous, le labour demeure majoritaire et le combiné avec herse rotative a gardé ses adeptes. Les chantiers à deux, labour et semis, sont également monnaie courante, pour ne pas risquer de reprise en masse du sol en cas de mauvais temps. Les herses rotatives sont de type « énergiques » (Amazone Cultimix KX). « Elles servent pour les semis en combiné de céréales et de maïs, expliquent Jean-Luc et Baptiste Bourguenolle, deux adhérents, mais aussi pour casser des prairies ». Un simple rouleau cage a par contre été jugé suffisant, et moins lourd pour les tracteurs. Les semoirs ont quant à eux été choisis assez simples, pour des raisons de prix : distribution mécanique, attelage en porte à faux sur la herse rotative, mise en terre à socs. « Cela en les empêche pas de faire une travail précis. La seule limite c’est l’autonomie de la trémie ». Selon ces utilisateurs, un tasse-avant serait bienvenu pour rattraper l’enfoncement du sol par les pneus du tracteur. Côté usure, le groupe n’a pas choisi de dents au carbure : « En général, on met des neuves pour le maïs et on les finit pour les céréales ».
Equipements et coûts à la cuma de Quarante Sous
Trois herses rotatives (Amazone Cultimix), servant aussi pour le maïs, et trois semoirs à céréales (D9 Spécial), un tiller avec semoir centrifuge pour les couverts ; coût des semoirs : 6,50 €/ha, pour 250 ha/an ; coût des herses : 12 €/ha, pour 500 ha/an.
Pour semer en direct des dérobées ou du colza avec le combiné de la cuma, Jean-Luc Bourguenolle a modifié un vieux cultivateur et l’attelle à l’avant du tracteur.
Pour semer en direct des dérobées ou du colza avec le combiné de la cuma, Jean-Luc Bourguenolle a modifié un vieux cultivateur et l’attelle à l’avant du tracteur.
