À la fin du mois d’avril 2025, au sein de la cuma de Hères dans les Hautes-Pyrénées, Clément Silvani et le reste des adhérents, avaient déjà pu effectuer leurs semis de maïs 2025 sur la moitié des 300 ha dédiés. « Nous avons pu sortir notre semoir Amazone Precea, à écartement variable, la première semaine d’avril », indique-t-il.
Des semis de maïs 2025 possibles dans les terres ressuyées
Les terres qui ont pu être emblavées à cette période sont des terres alluviales, peu argileuses, se réchauffant donc rapidement. « Les trois-quarts de nos surfaces sont en non-labour, il faut donc que ça soit assez ressuyé pour travailler », note Clément Silvani.
« Ce qui a été semé a eu froid, reconnaît Clément Silvoni. Et la pluie qui s’est abattue ensuite n’a pas fait que du bien. Là, ça fait trois semaines qu’on ne peut pas rentrer dans les champs. La chaleur qui arrive fait du bien. On est désormais au stade deux feuilles », décrit-il.
Acheté l’année dernière, le semoir Amazone est équipé de l’Isobus et de la coupure de tronçons. « Les champs sont plus propres et on économise la semence, » détaille Clément Silvani. « Au démarrage, cela demande davantage de réglages que notre précédent semoir, classique. Mais ensuite, avec les capteurs optiques, tout se régule automatiquement. »
À la cuma de Terrebasse, les semis de maïs avec le Tempo T7
À la même période, fin avril, la cuma de Terrebasse en Haute-Garonne avait également pu sortir son Vaderstad Tempo T7. « Nous avons pu semer environ 70 ha, sur les 300 ha des sept adhérents au semoir, en débutant au 15 avril, » précise Jean-Baptiste Cieutat, président de la cuma de Terrebasse.
« On est dans la moyenne », question date. « Et à cette époque, c’était quasiment sec ! » précise-t-il. « La levée s’est bien déroulée, même si on a eu 100 mm et du froid juste après. » Aujourd’hui, les premiers semis sont au stade 3 à 4 feuilles, et les derniers pointent.
À la cuma de Campbernard, avec le Kuhn Maxima 2
À la cuma de Campbernard, au sud-ouest de Toulouse en Haute-Garonne, Jean-Pierre Pérès, le président indique que les semis de maïs des six adhérents, en ce tout début maïs, sont quasiment terminés. Sur quelque 200 ha, le semoir Kuhn Maxima 2 a commencé son travail fin mars, avec approximativement deux semaines d’avance sur le calendrier habituel.
« Les conditions étaient réunies : « il faisait certes un peu froid, mais le sol était sec », justifie Jean-Pierre Pérès. « Et nous travaillons sur du maïs dry, précoce, donc ça ne pose pas de problème. « Les semis ont vite levé, d’autant qu’il y a un peu de chaleur début avril. Aujourd’hui, ce qu’on a semé en est au stade trois feuilles. Il nous reste les tournesols et les sorghos, mais on ne va pas se précipiter. On vient de prendre 50 mm, donc on ne devrait pas sortir les machines cette semaine. »
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