Comment les cuma s’équipent elles de rouleaux?

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Comment les cuma s’équipent elles de rouleaux?

Environ 10 % du parc est constitué d’outils en cinq éléments allant de 10 à 15 mètres.

Outil bien connu dans les cuma, le rouleau est un outil facile à utiliser en commun. Il peut y avoir différentes manières de l'utiliser en cuma et de l'acheter. Analyse dans le Grand-Est.

Le rouleau se diversifie dans ses fonctions et sa largeur, avec malgré tout une simplicité dans son organisation collective. Selon les secteurs géographique et les habitudes, il peut être facturé à la surface globale ou à l’heure. Ou encore à la surface effectivement travaillée.

Pas de renouvellement rapide

Si l’on se focalise sur les rouleaux autoporteurs de type cambridge, ondulés ou lisses, environ 300 machines sont en parc en Grand Est.

Parmi elles, plus de 50 % sont âgées de plus de 10 ans. Cela démontre que, si la solidité est au rendez-vous, il n’y a pas de précipitation à renouveler.

Les anciens matériels valaient environ 1 000 à 1 300 €/m pour des largeurs habituelles de 6,3 à 8,3 mètres.

Les achats plus récents montrent plus de diversité avec des largeurs plus importantes ou des accessoires de nivellement. Il faut tabler sur 1 500 €/m au minimum pour les modèles les plus simples.

Des écarts de valeur d’achat sont à noter selon les marques et les types de billes choisies. La qualité de la fonte est aussi un élément à ne pas négliger lors de l’achat.

3 ou 5 éléments

Le standard est l’outil avec trois éléments pour des largeurs jusqu’à 8 mètres. Cependant, des matériels plus larges sont plus souvent achetés sur des zones de grandes cultures ces dernières années.

Environ 10 % du parc est constitué d’outils en cinq éléments allant de 10 à 15 mètres. Leur valeur d’achat dépasse aujourd’hui les 2 500 €/m du fait d’une conception plus complexe et plus lourde.

Valoriser les gros tracteurs

Certaines cuma se tournent vers ce genre de machine pour valoriser des tracteurs plus gros, gagner du temps et éviter des passages de roues trop fréquents.

Réduire la vitesse, tout en gardant un bon débit de chantier est aussi un argument qui évoqué lorsque les cuma doivent choisir. Cela peut aussi réduire les risques de casse, notamment en secteur caillouteux.

rouleau sur déchaumage

Réduire la vitesse, tout en gardant un bon débit de chantier est un argument qui évoqué lorsque les cuma doivent choisir leur rouleau.

Dans ces niveaux de prix on trouvera aussi les modèles moins larges, mais équipés de barres niveleuses “crossboard” qui permettent de combiner une légère préparation du sol avec le rappui.

Quivogne avec la moitié du parc

Ces combinaisons sont souvent sur des modèles 7 à 8,5 m en trois éléments. Il faut savoir que le besoin de puissance supplémentaire est réel et que les valeurs d’achats seraient très élevées si on combine cette option avec un gros châssis.

Les ventes des cinq dernières années mettent trois marques en avant, avec Quivogne dans la moitié des cas, suivi de Heva et Dalbo.

Géographiquement, la Champagne-Ardenne concentre 58 % des outils avec des objectifs qui peuvent être différents. Dans les terres blanches de Champagne le rappui fait partie des habitudes de travail. De même dans les sols argilo-calcaires du Barrois où la préservation de l’humidité du sol est souvent mise en avant.

Rouleau Quivogne

Les ventes des cinq dernières années mettent trois marques en avant, avec Quivogne dans la moitié des cas.

« Il n’est clairement pas pertinent d’acheter aujourd’hui des rouleaux de manière individuelle pour des surfaces moyennes », estime Eric Aubry, animateur en agroéquipement à la Frcuma Grand-Est. D’autant que l’organisation collective sera facile à mettre en œuvre sur ce type de machine. »

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