Thomas, éleveur passionné, parvient à prendre du temps pour lui

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Thomas, éleveur passionné, parvient à prendre du temps pour lui

Thomas Peffau, comme son père, fait régulièrement appel au Service de remplacement.

Thomas Peffau est un jeune agriculteur du Gers. Installé depuis 2012, il est aujourd’hui en GAEC avec son père depuis trois ans, et explique pourquoi et comment il fait appel au service de remplacement... tout comme son père.

Thomas Peffau est un jeune agriculteur du Gers. Installé depuis 2012, il est aujourd’hui en GAEC avec son père depuis trois ans. En haut de leur colline, ils produisent des céréales et ont 180 hectares de pâturage pour nourrir leur troupeau de vaches de race charolaise (100 vaches mères).

Depuis l’installation de Thomas, l’exploitation a évolué et s’est diversifiée avec la mise en place d’une nouvelle activité de Veau Sous La Mère. L’élevage a pris un poids plus important qu’auparavant dans l’exploitation. Thomas a fait le choix de mettre l’accent sur la qualité et la valorisation des animaux. Il suit le cahier des charges Label Rouge. Pour lui, la qualité est indispensable pour répondre aux attentes des consommateurs.

Adhérent au Service de remplacement de père en fils

Tout comme son père avant lui, Thomas est adhérent au Service de remplacement de son département. Le Service de remplacement est une association qui permet aux agriculteurs de s’absenter de leur exploitation en étant remplacé par un salarié agricole appelé « agent de remplacement ».

Selon le conseil de son Service, il a également souscrit au contrat d’assurance « main d’œuvre de remplacement » proposé par Groupama en cas de coups dur ; ce qui lui a d’ailleurs été très utile l’an dernier lorsqu’il s’est retrouvé en arrêt maladie pendant un mois ! Un agent de remplacement est venu  pour assurer les travaux pendant son immobilisation.

Thomas est conscient de la nécessité et du besoin de prendre du temps hors de la ferme. Pour lui, c’est au moins une semaine de vacances pendant l’été et des activités sportives ou musicales tous les week-ends pour se couper du travail.

Le point du vue d’un agent de remplacement

Cette nécessité de s’aérer l’esprit, Benoît, agent de remplacement spécialisé en élevage bovin, l’a très bien comprise. « Je suis régulièrement amené à intervenir sur des remplacements pour congé. Les exploitants me laissent leurs consignes pour la durée de leur absence. Mon rôle à moi est de ne pas les déranger pendant leurs vacances pour qu’ils reviennent l’esprit serein, les travaux de la ferme faits ».

Benoît apprécie la diversité de missions que propose le Service : « Il y a toujours des choses à apprendre chez les exploitants que l’on remplace ».

Pour Thomas, les prochains congés ne sont pas prévus pour tout de suite. Au-delà de son activité agricole actuelle, de beaux projets continuent à mûrir comme celui de développer une activité de chiens de troupeau avec des amis.


En chiffres

L’aide au remplacement pour congé prend la forme d’un crédit d’impôt sur le revenu égal à 50% des dépenses engagées (plafond de 74,34€/jour en 2018) dans la limite de 14 jours par an pour un exploitant individuel. Pour un GAEC, le nombre de jours est multiplié par le nombre d’associés, dans la limite de 4.


Eva Gauvain travaille pour le Service de Remplacement Occitanie. Elle écrit cet article dans le cadre du projet “Organisation du travail en élevage : diffusion d’expériences réussies en Occitanie”, un projet financièrement soutenu par l’Union Européenne (FEADER) et la Région Occitanie, et porté par le GIE Elevage Occitanie, le Service de Remplacement Occitanie, la FRcuma Occitanie, l’Association des Salariés Agricoles d’Occitanie, Interbev Occitanie, la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne et les JA d’Occitanie.