Après la tempête Ciaran, les agriculteurs se forment pour réparer leurs toits en sécurité

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Après la tempête Ciaran, les agriculteurs se forment pour réparer leurs toits en sécurité

La cuma Ar Bodou, à Plouzané, a subi des dégâts en toiture. Bien utilisé, le système SecuriPlac sécurise les interventions de réparation.

Suite au passage de la tempête Ciaran, au début du mois de novembre, de nombreux toits de hangar et bâtiments agricoles ont souffert. Si des réparations s’impose, la MSA rappelle les risques et promeut des bonnes pratiques.

La tempête de novembre a endommagé de nombreux toits agricoles dans le Finistère. Dans bien des cas, les réparer au moins de manière provisoire est primordial pour pouvoir continuer à travailler. Or la MSA interpelle : 80 % des chutes proviennent lors de travaux de courte durée, réalisés dans l’urgence. En conséquence, le 21 novembre dernier, la MSA organisait une formation à l’utilisation du système SécuriPlac. La cuma Ar Bodou (à Plouzané), elle-même impactée par les dégâts du vent, accueillait la journée et la dizaine de participants.

En grande majorité les chutes interviennent en situation d’urgence

Après un moment d’échange autour d’un café, pour partager les expériences et pratiques de chacun le formateur rappelle les normes et obligations en vigueur. Force est de constater que ces préalables sont trop souvent méconnus.

La matinée s’est poursuivie en salle avec la présentation du kit SécuriPlac. Il s’agît d’un système de plaques qui se fixent entre elles. L’ensemble forme ainsi une zone de circulation sécurisée sur les toits pour l’opérateurs qui effectuera les réparations nécessaires. L’intervenant souligne toutefois que le SécuriPlac ne prémunit pas des chutes induites par déséquilibre. Sur le toit, le port d’un équipement de sécurité type harnais reste indispensable.

Un soutient de la MSA pour l’achat du kit SécuriPlac

L’après-midi de formation était consacrée à la mise en application. Le formateur insistait sur les bons gestes à adopter tandis que chaque participant a pu manipuler, sur le toit, les plaques de sécurisation : Soit pour les monter, soit pour les démonter. Car ce sont bien à ces moments là que l’opérateur doit être particulièrement vigilent à ne pas commettre d’erreurs.

À la fin de la journée, les retours sont positifs. Mathieu, adhérent de la cuma Ar Bodou, juge que cette formation est indispensable pour bien utiliser le kit. Il salue également le travail de la MSA qui incite les agriculteurs et les cuma à investir dans ce système. En effet, la MSA soutient financièrement l’achat du kit SécuriPlac (contact : [email protected]). L’aide, à hauteur de 50 %, (plafonnée à 1 500 €), est accessible à condition d’avoir suivi la formation et d’acquérir un harnais. Le 8 février 2024, la cuma de l’Entente Mellacoise recevra une nouvelle session de formation à l’utilisation du kit SécuriPlac (inscription : [email protected]).

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