Avis d’utilisateurs : une première chargeuse télescopique Weidemann en cuma

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Avis d’utilisateurs : une première chargeuse télescopique Weidemann en cuma

La chargeuse télescopique peut être un outil complémentaire au télescopique en propriété individuelle.

C’est une première pour le constructeur Weidemann : la cuma du Futur, à Villeperdue en Indre et Loire, a acheté un de ses modèles de chargeuse télescopique. Ses utilisateurs livrent leurs premières impressions.

La cuma du Futur de Villeperdue connaît une forte dynamique depuis 2018. Ils ont fait l’acquisition d’un tracteur, d’une presse HD, d’un groupe de fauche et embauché des salariés (un temps plein, et trois temps partiel). Depuis juillet 2022, la cuma compte un matériel innovant de plus : une chargeuse télescopique Weidemann, modèle T9580, version NR. Elle a été achetée 170 935 €HT (godet et fourche Riman inclus). C’est la première machine de cette marque vendue à une cuma en France. Elle a déjà effectué 308 heures chez huit adhérents en 2022.

Pourquoi une chargeuse télescopique ?

Un bilan technique a été fait le 23 février avec un technicien de la marque, en présence du directeur commercial de Weidemann, du commercial de la SAS MGAV et des utilisateurs de la cuma (adhérents et salariés). Les chauffeurs ont posé des questions pratiques. Et ils ont fait le point sur les entretiens à réaliser.

Les huit exploitations d’élevage impliquées sont équipées individuellement de chargeur télescopique. Mais elles souhaitent disposer d’un outil plus performant pour certains chantiers : fumier, tassage des silos d’ensilage et manipulation des bottes carrées.

Points positifs de la chargeuse télescopique Weidemann

Cette chargeuse est plus puissante qu’un chargeur télescopique. Et elle est articulée. Ce  qui offre une meilleure maniabilité et un meilleur débit de chantier. De plus, la cabine est plus haute et apporte donc une meilleure visibilité. Les chauffeurs l’ont prise en main facilement. Même si la conduite est différente d’un chargeur, « c’est assez intuitif », selon les témoignages. Les utilisateurs ont apprécié la puissance pour la poussée sur les tas d’ensilage et le godet grand volume pour le fumier qui peut contenir plus de 6 t.

Quelques limites

À l’inverse, ils l’ont trouvée moins adaptée qu’un chargeur télescopique pour tourner dans les espaces étroits à l’intérieur de certains bâtiments d’élevage. Son poids de 11 t à vide est également un point limitant. Notamment en conditions humides pour la reprise des fumiers stockés en bout de champ.

30 €/heure pour la chargeuse télescopique Weidemann

La valeur d’achat peut impressionner. Mais la cuma a bénéficié d’une subvention de 45 % dans le cadre du PCAE financé par l’Europe (Feader Relance). Ce qui a permis de fixer le tarif à 30 €/h sur la demi-campagne 2022. Cela correspond au coût prévisionnel moyen sur sept ans pour 600 h/an. Malgré sa prise en main assez facile, les adhérents font majoritairement appel aux salariés de la cuma pour conduire cette chargeuse. Ce qui représente 21 €/h de plus, pour la main-d’œuvre.

Complémentaire au chargeur télescopique

En conclusion, la chargeuse télescopique semble être un outil complémentaire au chargeur télescopique. Elle trouve sa place dans les exploitations d’élevage grâce à un achat en collectif. On note de plus en plus d’achats d’un chargeur télescopique en cuma pour compléter le chargeur en propriété individuelle. Ce qui est bien pratique, par exemple, pour les chantiers de paille et de foin. Pourquoi ne pas étudier plutôt l’achat d’une chargeuse plus puissante ? Celle-ci aurait ce rôle de deuxième outil en assurant les gros chantiers de manière à préserver et faire durer le télescopique de l’exploitation.

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