Après s’être occupé de son élevage (traite des vaches et ouverture des pâturages), Eric Noguès grimpe dans son tracteur et se dirige vers ses champs. Il monte à bord d’un Massey-Ferguson 8210 de 2003. Derrière les 240 chevaux du tracteur, une charrue Khun 5 corps à une sécurité boulon. Ayant un parcellaire très morcelé dont la plus grande fait 6 hectares, l’éleveur a un débit de chantier d’un ha/h au labour. Un labour d’une grande importance pour son élevage pour préparer les futurs récoltes nourrissant ses troupeaux.
L’importance d’un bon labour
Une fois arrivés au champ, les aller-retour s’enchaînent sur une parcelle vallonnée. “Aujourd’hui, je ne suis pas très content de mon travail parce que la terre n’est pas à point. C’est un peu sec, même s’il a plu hier. Je n’arrive pas à régler ma charrue correctement” décrit Eric Noguès.
L’éleveur revient même sur l’importance des conditions durant le labour “C’est par rapport à la structure du sol. Si c’est dur, il faut attendre qu’il pleuve. Si c’est trop mou, il ne faut surtout pas labourer. La terre n’aime pas ça ! Elle nous le rend à la récolte. Si on travaille dans de mauvaises conditions, on le paye cash” précise-t-il.

Un labour important pour l’élevage bovin d’Eric Noguès (© Entraid)
Un labour important pour les vaches
Son travail de labour est d’une grande importance pour son élevage bovin. Suite à cela, il va réaliser ses semis. Sur près de 20 hectares, il va pouvoir implanter principalement du maïs. “Cette année, j’ai ensilé 15 hectares de maïs” précise l’éleveur.
À côté, il cultive également de l’orge. Ces céréales sont essentiellement à destination de ses vaches “Je fais du maïs pour de l’ensilage. Je ne le vends pas parce que le cours est très bas. Il se valorise mieux avec le bétail” poursuit Eric Noguès.

L’élevage bovin d’Eric Noguès consomment le maïs qu’il produit (© Entraid)
À lire sur www.entraid.com :





