Trop agressifs et incorporant trop de terre dans les fourrages, les engins d’andainage à toupies avaient perdu la faveur de quatre exploitations de la cuma l’Amicale de Maché, en Vendée. Tout est parti de l’une d’elles, en particulier, où le système fourrager est basé sur des méteils ensilés.
De prime abord, le groupe aurait bien investi dans un andaineur à tapis. Sauf que le prix de ces derniers est trop élevé pour eux. Ainsi le groupe a poursuivi ses réflexions et recherches. À l’issue de cette démarche, la coopérative achète un andaineur avec rotor incliné Elho. Le travail réalisé semble moins agressif (l’herbe est soulevée au lieu d’être projetée). Le fourrage est plus propre, avec aussi moins de pierres ramassées.
12m regroupés sur 2m en deux passages avec l’andaineur Elho
Les éleveurs vendéens ont opté pour un modèle frontal. Cela ajoute deux atouts sur les chantiers. D’une part, tout se passe devant et les chauffeurs n’ont donc plus à tourner constamment la tête pour surveiller leur outil. D’autre part, les roues du tracteur passent à côté du fourrage rangé dans son andain. Le Twin 4600 travaille sur une largeur de 2,5m.
Au préfanage, il optimise le séchage en facilitant le retournement des andains. Il est également très apprécié pour regrouper les andains avec un gain de temps appréciable lors de la récolte. Adrien Potier est un des utilisateurs. Il emploie 140ch, «mais 90ch seraient suffisants», selon lui. La cuma facture le matériel à 16,20€/ha, sachant que le débit de chantier est de l’ordre de 3,5 à 4ha/h, selon le volume de fourrage. En 2020, le groupe a réalisé 80ha. Il table sur une centaine d’hectare en 2021.