Le salarié de la cuma, un pilier du dynamisme

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Le salarié de la cuma, un pilier du dynamisme

Victor Rousseau, entouré des responsables de la cuma.

La cuma de Saint-Quentin, en Mayenne, mesure pleinement l’intérêt d’avoir embauché un chauffeur mécanicien. Elle en témoigne, ainsi que du fait que la bonne personne fait la différence au sein du collectif.

À la cuma mayennaise de Saint-Quentin, Victor Rousseau, chauffeur mécanicien, est la cheville ouvrière. Arrivé en 2018, il assure la conduite des automoteurs de récolte. Il s’occupe également des différents chantiers que demandent les adhérents. Le président de la coopérative, Franck Poché, avance même : « Quand on investit dans un nouveau matériel ou une nouvelle technologie, on ne se pose pas la question des capacités de Victor. Il sait faire. Et il va savoir expliquer aux adhérents, si besoin. » Sur l’autre partie de son temps, le salarié prend en charge l’entretien des matériels. Ceux du parc de la cuma, et les adhérents lui délèguent également des travaux de mécanique : lame de godet, boîtier de herse, embrayage de tracteur…

« Tout est plus facile quand on a un bon salarié »

Il y a trois ans, Victor Rousseau a souhaité aller travailler pour un autre employeur. À ce moment, les responsables ont pris conscience de la difficulté de recruter une personne compétente, autonome et qui sait s’adapter aux besoins des adhérents. Un an plus tard, quand Victor a souhaité revenir, les responsables ont donc été soulagés et les adhérents très satisfaits. « On ne s’en rend pas compte, mais tout est plus facile quand on a un bon salarié », commente Jean-Luc Esnault. La présence d’un chauffeur qui lui transmet convenablement les bons de travaux soulage aussi sa tâche de trésorier.

De son côté, Victor a trouvé son équilibre à la cuma de Saint-Quentin. Les travaux de semis et de récolte viennent rompre le rythme de l’entretien hivernal. Cette dernière saison reste néanmoins une période où il lui est plus simple de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Par ailleurs, les responsables de la cuma lui laissent de l’autonomie. Un indicateur principal les guide dans cette souplesse qu’ils accordent au salarié quant à sa gestion du temps : que le matériel soit prêt « en temps et en heure ».

Les fruits d’un travail de qualité

La relation de confiance est donc inhérente au maintien du poste de salarié de la cuma. Dans cette zone où l’élevage laitier est en baisse, la présence de Victor Rousseau joue en faveur du maintien des surfaces ensilées, de par le service de qualité proposé aux adhérents. Dans un cadre plus large, la transmission des exploitations adhérentes n’a pas d’impact direct sur les différentes activités.  Les repreneurs adhèrent assez naturellement. C’est un gage de stabilité pour la cuma.

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